Politique

Bangolo : un cadre FPI, proche du RHDP, menacé de mort

Mis à jour le 3 septembre 2020
Publié le 03/09/2020 à 7:43 , , ,

Sylvestre Kebou, cadre de Bangolo et proche du FPI tendance GOR, a maille à partir avec des radicaux du même camp que lui. Depuis qu’il est intervenu auprès du député Meambly Evariste après les marches à Bangolo, pour inviter la population à donner dos à la violence, Sylvestre Kebou est l’objet de menaces de mort. Il s’est confié à 7info après avoir saisi les autorités judiciaires.

« Je suis menacé de mort par appel anonyme, par SMS, par écrits. On me traite de vendu, d’avoir trahi la lutte, d’être une nouvelle recrue du RDR. On me fait passer pour quelqu’un qui émarge à la Primature et au ministère de la Défense. En somme, je suis taxé désormais de militant du Rhdp » par des personnes se réclamant GOR (GBAGBO OU RIEN), juste parce que j’ai été auprès de mes aînés, le député de Facobly Méambly Evariste, des Sénateurs du Guémon Sah Evariste et Diet pour lancer un message de paix, de cohésion sociale, de vivre ensemble pour la stabilité et éviter encore une crise pré-électorale, voire une autre crise post-électorale à notre pays depuis Bangolo sous l’impulsion du Premier ministre, chef du gouvernement, Ministre de la Défense Hamed Bakayoko », révèle Sylvestre Kebou.

Sylvestre Kebou affirme avoir reçu plusieurs messages dont certains le font passer pour quelqu’un qui a trahi la lutte devant aboutir au retour des ex-pensionnaires de la CPI.  Message qu’il a bien voulu nous révéler, mais que 7info ne publiera pas ici. Pour lui, ces menaces ne doivent pas rester impunies.

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« Au regard des menaces portant atteinte à mon intégrité physique, j’ai donc, par principe, porté plainte le mardi 1er septembre 2020 à la direction de la police scientifique et à la Plateforme de Lutte contre la Cyber Criminalité (PLCC) contre X », indique-t-il.

Sylvestre Kebou n’entend pas mettre un terme à son engagement pour la paix en Côte d’Ivoire. « Je ne vais pas changer ma nature pour faire plaisir à certains petits esprits. Depuis 2012, je parle de la paix, de réconciliation et de cohésion sociale. Juste après la crise post-électorale, j’ai sillonné tout le Grand-Ouest montagneux pour parler aux populations. Je reste engagé pour une Côte d’Ivoire paisible où les Ivoiriens se parlent et font tout ensemble« , fait-il savoir.

Nous avons tenté d’entrer en contact avec les personnes qu’il accuse… en vain.

Olivier Dan correspondant

7info

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