Thomas Sankara est tué en octobre 1987. Il était un proche de l’ancien chef d’État Blaise Compaoré qui aujourd’hui, est inculpé par la justice militaire pour assassinat. Les faits.
Tout commence le jeudi 15 octobre 1987. Thomas Sankara, chef d’État du Burkina Faso se rend au conseil de l’entente de Ouagadougou. Objectif, présider une réunion portant sur la création d’un parti unique. Un mouvement mettant en avant la révolution.
Peu après le début de la réunion, Alouna Traoré, conseiller à la présidence et membre du cabinet du président Sankara prononce ses premiers mots quand soudain des tirs se font entendre.
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Trop tard, les personnalités présentes à la cérémonie ne peuvent s’en fuir. Un commando a encerclé le bâtiment, Sankara et ses compagnons sont tués. Alouna Traoré est le seul survivant.
Dans la soirée, un homme en tenue militaire annonce via la radio la création d’un nouveau régime dirigé par Blaise Compaoré et la dissolution de celui de Thomas Sankara.
La famille du défunt président demande depuis cette époque, que justice soit rendue. Mais il a fallu attendre la chute du pouvoir de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 pour que le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara soit rouvert.
En 2017, la justice burkinabè a lancé un mandat d’arrêt contre François Compaoré, le frère de Blaise Compaoré, pour son implication dans l’affaire. En exil en France, il n’a pour l’instant pu être extradé vers le Burkina Faso.
Cette inculpation de la justice militaire du pays à l’endroit de l’ancien président vient donc confirmer les soupçons contre ce dernier dans la mort de Thomas Sankara.
