Le mercredi 1er juillet dernier le maire de Tiassalé Assalé Tiémoko a reçu les membres de l’Association des Ivoiro-Burkinabè et Burkinabé de Côte d’Ivoire (AIBCI), section Tiassalé.

C’était à l’occasion de la remise officielle des documents qui « soldent » définitivement un contentieux vieux de 32 ans, portant sur une parcelle de terrain sur laquelle est construit le siège actuel de l’AIBCI. Un conflit foncier qui l’opposait à une famille autochtone de N’Douci.

« Je voudrais vous dire que ceux parmi vous qui ont leur décret de naturalisation depuis des décennies ou depuis plus de dix ans, peuvent prendre part au vote et je sais que vous votez depuis des années dans cette ville. Ceux qui ont un parent ivoirien sont des Ivoiriens et ils peuvent voter et peuvent s’enrôler. Vous êtes des Ivoiro-Burkinabè et la Côte d’Ivoire est votre pays. Toutes les élections vous concernent. Mais, ceux qui n’ont aucun parent ivoirien, ceux qui n’ont pas été naturalisés, n’ont rien à faire dans les élections ivoiriennes, n’ont rien à faire dans le processus de révision de la liste électorale », a précisé Assalé Tiémoko.

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 « Certains parmi vous sont ici depuis 20, 30, 45 ans et n’ont jamais cherché à prendre la nationalité ivoirienne. Si vous changez d’avis, et que vous voulez maintenant devenir des Ivoiriens, suivez la procédure, la mairie peut vous orienter, vous informer, vous aider », a-t-il ajouté.

Le maire et directeur général du journal satirique « L’éléphant déchaîné » a invité les membres de l’AIBCI à suivre la voie légale pour acquérir la nationalité ivoirienne.

« Tant que, vous suivrez ce que disent les lois ivoiriennes, le maire sera à vos côtés. Mais, si vous prenez des voies détournées, le maire ne sera pas à vos côtés et vous répondrez devant la justice », a-t-il prévenu.

Tizié TO Bi
Correspondance particulière