Société

Ange Kessi prévient: « prendre les pièces d’un automobiliste et lui tourner le dos peut valoir 2 ans de prison »

Mis à jour le 8 décembre 2021
Publié le 09/12/2021 à 8:00 , ,

Un homme averti en vaut deux, c’est le sens de l’action du commissaire du gouvernement Ange Kessi Bernard pour qui, il est bon de savoir pour ne pas subir. Dans une note interpellative sur la page Facebook du tribunal militaire d’Abidjan, le procureur militaire dénonce une pratique de certains agents des forces de l’ordre dans la mission de police routière.

 

Prendre les pièces d’un automobiliste et lui tourner le dos sans même lui dire ce qu’on lui reproche est une violation de consigne, indique le commissaire du gouvernement. Dans sa note sur les réseaux sociaux, le contre-amiral Ange Kessi Bernard indique que « cette façon de se comporter avec la population civile est irrespectueuse et intolérable ».

Le procureur militaire rappelle la règle concernant le retrait des pièces d’un véhicule. Selon lui, lorsque l’agent demande ses pièces à un conducteur, il est tenu de rester en face de ce dernier pour lui notifier les faits qui lui sont reprochés. « Il est de règle constante concernant la police de la route, que lorsqu’un agent contrôle les pièces d’un véhicule et les saisit, il est tenu, je dis bien, il est tenu, c’est-à-dire qu’il est obligé de lui expliquer les motifs ou les raisons pour lesquels il a saisi les pièces. A-t-il contrevenu à un règlement du Code de la route passible de retrait de pièces ? », fait-il savoir.

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L’agent qui ne procède pas ainsi, et qui se borne à prendre les pièces et retourner s’asseoir ou continuer à siffler d’autres véhicules en ignorant celui dont il vient de prendre les pièces, précise Ange Kessi, commet l’infraction de violation de consignes.

Le commissaire du gouvernement prévient que cette pratique est « punissable d’une peine de 2 ans de prison sans préjudice des tracasseries et tentatives de racket dont il peut être cumulativement poursuivi ». Non sans mettre à la disposition des populations des numéros de téléphone pour la dénonciation de tels cas.

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