Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Les installations et les équipements de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (AERIA) sont conformes aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cela lui vaut une certification OACI depuis juillet 2017.
« Je tiens à rassurer nos concitoyens. Les certifications de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny ne sont pas menacées. L’aéroport d’Abidjan est un aéroport sûr », a déclaré le ministre des Transports Amadou Koné, face aux responsables des structures intervenant sur la plateforme aéroportuaire, dans les locaux de AERIA, le dimanche 10 juillet 2022.
Une rencontre qui fait suite à un incident intervenu la veille avec un avion de la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire. En provenance de Korhogo et Bouaké, l’aéronef a raté son atterrissage le samedi 9 juillet à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, du fait d’un dysfonctionnement du train d’atterrissage avant, qui n’a pu s’ouvrir.
Un incident qui ne devrait pas remettre en cause la fiabilité de l’AERIA. Pour preuve, depuis le 11 juillet 2017, l’Organisation de l’aviation civile nationale a octroyé à l’aéroport d’Abidjan sa certification. Une authentification qui, elle, porte sur l’environnement, la sécurité et la sûreté tant du point de vue des infrastructures que du fonctionnement.
Selon les informations recueillies auprès de l’institution, ‘’la certification d’un aéroport est un processus par lequel l’administration de l’aviation civile s’assure que l’exploitant d’aérodrome et son personnel ont la compétence nécessaire pour exploiter l’aérodrome et assurer sa maintenance, que les installations et les équipements sont en conformité avec les exigences de l’OACI’’.
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Deux ans plutôt, soit en 2015, l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan décrochait l’agrément TSA (Transportation Security Administration), accordé par l’Agence nationale américaine de Sécurité dans les transports. Un agrément qui porte exclusivement sur la sûreté dans les aéroports.
Pour l’heure, selon Amadou Koné, l’avion sur lequel est survenu l’incident, sera disponible dans quelques semaines, sous réserve d’une autorisation du Bureau enquêtes du pays constructeur. Par ailleurs des recommandations ont également été faites à la SODEXAM, afin de trouver très rapidement un aéroport de dégagement en cas d’incident comme celui-ci qui a conduit à la fermeture de la piste pendant environ trois heures.
Dans le cadre de l’OACI, ce sont plus de 12 000 normes et pratiques qui ont été adoptées par les pays membres et qui les aident à harmoniser leur réglementation nationale sur la sécurité, la sûreté, l’efficacité et la capacité de l’aviation ainsi que la protection de l’environnement en aviation.
