Présidentielle 2020

Alassane Ouattara aux militants du RHDP : « Ceux qui continuent de parler de transition peuvent rêver »

Mis à jour le 18 novembre 2020
Publié le 18/11/2020 à 12:47 , ,

Alassane Ouattara, au cours d’un conseil politique, qui s’est tenu le mardi 17 novembre, a soutenu devant de nombreux militants de son parti, le Rassemblement des houphouëtiste pour la démocratie et la paix (RHDP) qu’il n’y aura pas de transition en Côte d’Ivoire, contrairement au souhait de plusieurs de ses opposants.

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti au pouvoir en Côte d’Ivoire a organisé un conseil politique le mardi 17 novembre 2020 dans un complexe hôtelier à Cocody. Vainqueur de la présidentielle du 31 octobre dernier, Alassane Ouattara, président du parti, est très remonté contre la création du Conseil national de transition, organe créé le lundi 2 novembre par l’opposition pour « conduire les affaires de l’État ».

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 « Tout le monde savait que l’élection était prévue le 31 octobre 2020. Et cela, dès 2016. D’où vient alors l’idée de la transition ? On s’assoit dans son salon et on parle de transition » s’est-il offusqué. Et d’ajouter plus loin : « Ceux qui continuent de parler de transition peuvent rêver. Il n’y aura pas de transition« . Cependant, le président Ouattara a révélé avoir demandé au Premier ministre Hamed Bakayoko de prendre contact avec le Front populaire ivoirien (FPI) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), les deux principaux partis de l’opposition.

« J’ai demandé au Premier ministre de reprendre contact avec le FPI et le PDCI. Parce que ce sont les principaux partis avec le RHDP. Nous ne devons pas céder à la division. Le RHDP doit travailler à rassembler la Côte d’Ivoire dans toute sa diversité », a-t-il expliqué.

Désigné vainqueur du scrutin présidentiel du 31 octobre par le Conseil constitutionnel, le président Ouattara prêtera serment le 14 décembre prochain. L’opposition quant à elle,  maintient toujours son mot d’ordre de désobéissance civile, car pour elle la réélection de Alassane Ouattara est « anticonstitutionnelle ».

Arnaud Houssou
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