Politique

Affaire Mangoua Jacques, l’opposition politique dénonce une « traque » de ses militants

Mis à jour le 7 octobre 2019
Publié le 07/10/2019 à 5:12 , , ,

L’affaire Mangoua Jacques continue de susciter des réactions en Côte d’Ivoire surtout au sein de la classe politique. Le Front populaire ivoirien (FPI) Gbagbo ou rien et la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) dénoncent une traque des responsables des partis de l’opposition.

Les partis politiques et groupements de l’opposition proches de l’ex-président Laurent Gbagbo ne partagent pas l’arrestation et la condamnation de Mangoua Jacques le président du Conseil régional de Gbêkê par ailleurs vice-président du PDCI-RDA. Pour le FPI plus connu sous l’appellation Gbagbo ou rien et EDS, il s’agit d’une traque des militants de l’opposition. « Le FPI dénonce la traque qui est faite aux responsables de l’opposition et dont le but est de détourner le peuple de Côte d’Ivoire résolument engagé dans le processus de réconciliation, condition essentielle pour des élections apaisées et démocratiques en 2020 », lit-on dans une déclaration. Une position que soutient également Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS).

Le jeudi 3 octobre dernier, Mangoua Jacques a été condamné à 5 ans de prison. Il avait été arrêté après une découverte d’armes à son domicile à N’guessankro, une localité de la sous-préfecture de Bodokro. L’annonce de son arrestation et de son procès a suscité le jeudi 3 octobre une vague de manifestations dans la ville de Bouaké et ses environs pour exiger sa libération. Ces manifestations ont occasionné un mort par balle. Pour ces formations proches de Laurent Gbagbo qui condamnent cette mort, il s’agit d’une «instrumentalisation, à des fins politiques, des forces de l’ordre et de l’institution judiciaire ». EDS et le FPI appellent également les autorités ivoiriennes à créer les conditions d’un dialogue national en vue de la réconciliation nationale.

En plus de Mangoua Jacques, EDS et le FPI évoquent aussi le cas de Bohin Oulai Olivier, l’un des responsables de la fédération du Fpi à Guiglo. Il aurait été victime d’un enlèvement et conduit vers une destination inconnue depuis le vendredi 30 septembre 2019. Date depuis laquelle ses parents biologiques aussi bien que sa famille politique n’ont plus de ses nouvelles.

Richard Yasseu

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