Côte d’Ivoire Politique

UPCI- Déstabilisation de Me Soro Brahima, le conseil national identifie ses taupes

Mis à jour le 21 mai 2019
Publié le 12/06/2018 à 11:58 , , ,

Réunis en Conseil national ce samedi 9 juin au siège de leur parti, les militants de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) ont dénoncé les actions de déstabilisation menées contre leur leader Me Soro Brahima. Une déstabilisation dont ils n’hésitent pas à dénoncer nommément les complicités internes.

Sidibé Yacoub, Fadiga Mohamed, Ali Namelessé Kouassi et bien d’autres militants sont ceux cités ce samedi par le Conseil national de l’UPCI. Selon les membres de cette instance de décision du parti de Me Soro Brahima, ces personnes sont les meneurs des actions de déstabilisation du président de cette formation politique.

 » Le Conseil National de l’UPCI, après avoir entendu les différents compte-rendus des actions initiées par un groupuscule d’anciens adhérents aujourd’hui égarés, a réitéré sa totale confiance au Président, Me SORO Brahima, et l’a instruit à l’effet de prendre toutes les mesures idoines et à développer toutes les stratégies pour la promotion et le positionnement continuels de l’UPCI sur l’échiquier politique national. Le Conseil National de l’UPCI a également noté que les sieurs SIDIBE Yacoub et FADIGA Mohamed qui s’activent du côté des égarés ainsi que Monsieur Ali NAMELESSE KOUASSI n’ont jamais eu la qualité de membre ni du Bureau politique ni du Conseil National de l’UPCI qui sont les instances dirigeante et d’orientation du Parti depuis le 8 juillet 2017« , lit-on dans le communiqué final qui a  sanctionné la rencontre.

À ces militants, Me Soro Brahima et ses collaborateurs du Conseil national ajoutent d’autres mis en cause.

« Quant à Monsieur COULIBALY Bakari, Madame NANAN Koulé Clémentine Epouse AMESSAN et Madame KOUAKOU Madeleine Epouse KANGA, ils ont perdu leur qualité de membre du Bureau Politique et du Conseil National de l’UPCI depuis le 12 mai 2018, date à laquelle ils ont été remplacés par d’autres cadres dans les fonctions qui leur donnaient le droit de siéger au Bureau Politique. Le Conseil National de l’UPCI se réjouit que ces égarés se soient identifiés suffisamment tôt. Le Conseil National de l’UPCI les encourage à rejoindre définitivement la case de ceux pour qui ils agissent », poursuit le communiqué final. Non sans inviter leurs militants » à ne pas se laisser distraire par l’activisme de ces égarés et à demeurer dans la droite ligne tracée par le deuxième congrès extraordinaire du parti qui a eu lieu le 28 avril 2018 au Palais de la Culture de Treichville« .

La question des élections locales à venir n’a pas échappé aux discussions. Cet organe d’orientation de l’UPCI a exhorté les militants à procéder à la constitution de dossiers quoi que la date de ces scrutins à venir ne soit pas encore fixée.

S’agissant de l’éventualité d’un 3eme mandat du président ivoirien Alassane Ouattara, Me Soro Brahima et ses camarades estiment que c’est un  « Non-sujet ». 

« S’agissant de l’éventuel troisième mandat de l’actuel Président de la République, le Conseil National de l’UPCI considère cette question comme un non-sujet et n’entend pas se lancer dans un procès d’intention alors qu’à maintes reprises le Chef de l’Etat a clairement écarté cette hypothèse », conclut le communiqué final.

Richard Yasseu

Source : rédaction Pôle Afrique.info

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