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Transport terrestre- Quipux Afrique présente ses acquis, Ibrahim Koné (DG) : « Sans réforme, ce sont des morts sur nos routes »

Mis à jour le 19 juillet 2018
Publié le 19/07/2018 à 12:00 , , ,

La société concessionnaire d’édition des titres de transport et autres documents liés à la circulation, Quipux Afrique a ouvert ses entrailles technologiques à la presse et aux médias afin de dresser un bilan d’activités.

« Tout se passe bien mais à l’accueil, souvent tandis que des usagers attendent sous la bâche, il y a certains qui rentrent directement dans la salle d’accueil et sont pris en mains, c’est ce que nous déplorons sinon ça va un peu » fait savoir Doumbia Seydou, un usager rencontré au centre de gestion intégré (CGI) de Treichville où Fadiga Maclouako a ouvert la visite guidée à la presse.

De l’information à la remise de tickets aux usagers suivant la conformité du dossier du requérant avec l’appui des équipes de la direction générale des transports terrestres du ministère des Transports et de Biomédical, la supervision, le back-office, tout a été passé au peigne fin.

Dans son adresse, Ibrahim Koné, le Directeur Général est revenu sur l’uniformisation sur l’ensemble du territoire national. « Nous avons un workflow uniformisé sur l’ensemble du territoire national avec un modèle standardisé, une infrastructure technologique robuste avec l’utilisation de la fibre optique du faisceau hertzien afin de produire un service en temps réel sur l’ensemble du territoire national de qualité aux usagers avec un impératif de célérité, un service moderne et de sécurisation de données, des process, de gage de modernité pour l’administration » a-t-il fait savoir.

Il estime qu’avant, « c’était assez fastidieux d’obtenir ces documents, il fallait se lever très tôt, il y a maintenant beaucoup de célérité et de sécurité. Pour l’administration, il y a la traçabilité des documents » a insisté Ibrahim Koné.

Le Directeur Général de Quipux Afrique a levé un coin de voile sur les ambitions de son entreprise. « Notre ambition, arriver effectivement à innover, proposer des solutions durables au transport terrestre, plus de digitalisation, de services de nouveaux types, à terme, dématérialiser un certain nombre de procédures » a annoncé Ibrahim Koné.

Le but étant pour Quipux Afrique d’ « améliorer la mobilité des populations » qui ne comprennent pas souvent les reformes instaurées. Sur ce volet, il a indiqué que « quand on ne met pas en place les reformes, le coût social est élevé avec le corollaire d’accidents sur nos routes » a regretté Ibrahim Koné.

Avant la rencontre avec le comité directeur de cette entreprise, la visite de sites s’est, elle poursuivie dans les locaux du centre de gestion intégré du pont Félix Houphouët-Boigny (ex-SONATT) sous la direction de Touré Fatoumata et Olivier Dapley, responsable du centre de contrôle des opérations.

Ce centre connecté aux trente sites CGI du pays a permis à la police de mettre le grappin sur les bandits qui avaient agressé un usager de ce service grâce aux 142 caméras de surveillance disponibles. Interconnecté, le CCO et ses démembrements à Abidjan et à l’intérieur facilitent la sécurisation des agents et des usagers sur les sites, une meilleure communication avec les responsables de sites et de service, avec la police déployée. San Pedro et Gagnoa devraient complétés la liste des sites à sécuriser.

Sur les différents sites, Fadiga Maclouako a précisé que « les formalités se font par la personne indiquée, pas par procuration. »

Trente sites composent le potentiel infrastructurel de Quipux Afrique en Côte d’Ivoire et un site comme celui de Treichville reçoit entre 250 et 300 usagers par jour.

Adam’s Régis SOUAGA

Source : Rédaction PôleAfrique.info

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