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Terrorisme, le Premier ministre burkinabè à la CEDEAO « l’heure n’est plus aux rencontres mais à aller sur le terrain »

Mis à jour le 24 novembre 2022
Publié le 24/11/2022 à 3:00 , , ,

Moins de parole et plus d’actes sur le terrain. C’est ainsi que Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, le Premier ministre du Burkina Faso conçoit la lutte contre le terrorisme.

 

 

Le 22 novembre 2022 à Accra, au Ghana, à la Conférence internationale sur l’initiative d’Accra, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le chef du gouvernement burkinabè a dit son indignation sur les méthodes actuelles contre le mal.

« Cela fait six ans que le Burkina Faso est attaqué et ça n’émeut ni les voisins, ni la communauté internationale », s’est plaint Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Pour lui, la lutte contre le terrorisme doit être conçue autrement. Face aux dirigeants ouest-africains réunis à Accra, il a donné sa vision.

« L’heure n’est plus aux rencontres, aux tergiversations, mais il faut agir, car pendant que vous êtes dans vos rencontres, le Burkina Faso perd des vies humaines. J’invite les pays africains à une coopération militaire franche qui ira sur le terrain, car l’heure n’est plus à attendre les aides internationales », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso est en proie à des attaques meurtrières de groupes armés terroristes depuis de nombreuses années. Selon des organisations internationales, un peu plus d’un million de personnes sont contraintes à des déplacements internes à cause des violences.

 

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« Initiative d’Accra : Une réponse crédible, préventive et coordonnée face aux défis sécuritaires dans les Etats côtiers et sahéliens » était le thème de cette conférence. Selon le confrère ‘’Burkina24’’ qui cite une note de la primature du pays des hommes intègres sur cette rencontre, Patrice Talon le président du Bénin est allé dans le même sens que le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

« La situation au Burkina Faso n’est pas au-delà des moyens de nos pays, car nos ennemis ne sont pas mieux équipés que nous » a-t-il déclaré.

A en croire le président béninois, les efforts mutualisés des pays ouest-africain, devraient être une réponse sûre au terrorisme dans la sous-région.

Richard Yasseu

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