Les jours sont comptés pour la junte au pouvoir au Mali. A l’issue du sommet de la CEDEAO qui s’est déroulé le 7 septembre 2020 à Niamey au Niger, les différents chefs d’états de l’Afrique de l’ouest, ont appelé les militaires à désigner un président et un Premier ministre civils, à la tête du gouvernement de transition.

« Le Sommet a réaffirmé la nécessité pour ce pays frère de respecter les décisions de la CEDEAO, à savoir, la désignation, dans les prochains jours, d’un Président de Transition civil, d’un Premier Ministre civil et d’une Transition de 12 mois », a indiqué le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur sa page Facebook.

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Ils ont donc une semaine pour exécuter cette demande. Par ailleurs, cette décision s’étend au poste de Premier ministre qui doit échoir également à un civil, indique le communiqué final, à l’issue de ce premier sommet en présentiel depuis le début de la crise de Covid-19.

Ce rétablissement « rapide » des instances démocratiques, prôné par la Cedeao est la principale pierre d’achoppement des négociations entre le Comité national de salut public (CNSP) et la communauté depuis le début de la crise.

Depuis le 18 août dernier, le Mali est dirigé par les hommes du colonel Goita Assimi qui ont poussé le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Kéita à annoncer sa démission.

[Image d’archives]

Sandra Kohet

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