C’est sa toute première sortie médiatique après son élection le 30 décembre 2023. Le nouveau secrétaire général de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) s’est prononcé sur divers sujets. Sié Kambou répond à ses détracteurs qui l’accusent d’être à la solde d’un parti politique en l’occurrence le RHDP.

Sié Kambou, depuis le 30 décembre 2023, vous êtes le nouveau secrétaire général de la FESCI, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire. Quelle est votre histoire avec ce syndicat ?  

J’ai commencé le primaire à Bondoukou et le secondaire à Grand-Lahou. Après le Bac en 2010, j’ai été orienté en sciences économiques à l’université Félix Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, je suis inscrit en Master 2 option : Economie de développement. J’ai commencé mon militantisme au lycée moderne de Grand-Lahou. Une fois à l’université, j’ai continué. Je suis devenu secrétaire à l’information puis secrétaire général adjoint et secrétaire général de la section. Aujourd’hui, je suis secrétaire général national de la FESCI.

Votre élection à la tête de la FESCI n’est donc pas une surprise vous ?

Non. Je me suis préparé depuis longtemps. Quand tu es secrétaire général de section, tu penses à passer à l’étape supérieure.

Comment avez-vous préparé votre élection ?

Un bon chasseur ne livre pas ses secrets.

Vous êtes présenté comme étant un à la solde du pouvoir. Qu’en est-il réellement ?

J’ignore pourquoi certaines personnes le disent. D’autres disent que je suis le candidat de l’opposition. Comprenez que dans notre milieu, il y a tout qui se dit. Je pense qu’il faut juger l’homme selon ses actes. Être le candidat du pouvoir ? Je ne pense pas que cela puisse être favorable aux élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Je mets quiconque au défi. Qu’on me montre ma carte de militant du Rassemblement des Houphouët pour la démocratie et la paix (RHDP).

D’aucuns disent que vous avez reçu des soutiens d’hommes politiques. Un commentaire ?

Donnez-moi le nom d’une seule famille en Côte d’Ivoire où il n’y a pas toutes les tendances politiques. J’ai reçu des soutiens de frères et d’amis. Si j’ai un frère ou un ami qui veut me soutenir, est-ce parce qu’il est membre d’un parti politique que je dois refuser son aide ? Concentrons-nous sur l’essentiel. Et l’essentiel, est de savoir ce que je peux faire pour les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.

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Que comptez-vous faire pour la bonne marche de la FESCI ?

La mue de notre organisation. Il faut faire un travail profond pour que la FESCI soit adaptée aux exigences de notre ère. Aujourd’hui, on a les Nouvelles technologie de l’information et de la communication (NTIC), les défis du moment (…). Il faut tenir compte de toutes ces réalités pour faire notre mue pour que de l’extérieur, on ne voit plus la FESCI comme une organisation de violence.

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Vous avez été élu au détriment de plusieurs autres candidats. Quels seront vos rapports avec ces derniers ?

Pour moi, il n’y a pas de vainqueurs et de vaincus. Nous allons tous travailler ensemble pour l’évolution de l’école ivoirienne.

Réalisé par Arnaud Houssou