Société

L’OIM appuie la Côte d’Ivoire dans la sécurisation des frontières ivoiriennes

Mis à jour le 9 décembre 2019
Publié le 19/11/2019 à 5:02 , , ,

« Renforcer la sécurité et la cohésion sociale aux frontières de la Côte d’Ivoire », est le thème du projet en cours de réalisation dans la région d’Odiénné (Nord-Ouest), à l’initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 

C’est par une séance de sensibilisation de masse et de synthèse à Sokoro, soutenue par des activités récréative et sportive, que la fin de ce projet, se fera.

La Côte d’Ivoire veut améliorer ses capacités opérationnelles et stratégiques pour une gestion efficace de ses frontières et à accroître la sécurité dans les zones frontalières sensibles avec l’appui de l’OIM.

A cet effet  une campagne de sensibilisation portant sur l’organisation et le fonctionnement du poste de police frontière en construction à Tiéfinzo afin de promouvoir l’engagement citoyen des communautés riveraines et renforcer la communication et la collaboration avec les autorités et les agents de l’Etat en services aux frontières est en cours et prend fin ce samedi 23 novembre.

L’objectif principal de cette campagne est de promouvoir l’engagement citoyen des communautés riveraines de la frontière du Mali, des sous-préfectures de Sokoro, Tienko et de Kimbirila-Nord dans à la gestion efficace des frontières. Pour réussir cette noble mission, il est prévu la participation des autorités administratives, des responsables des collectivités, des leaders communautaires et d’association de la zone concernée. Cette initiative (RESCIBO) est financée par le Gouvernement du Japon.

Il s’agira pour les initiateurs de ce projet de <<Présenter en détail le projet aux populations riveraines, faire comprendre l’importance des frontières comme enjeu de sécurité nationale, discuter des attitudes et comportements à adopter dans les zones frontalières ; encourager les populations au dialogue, à la collaboration et surtout à régler pacifiquement les différends et conflits en toute confiance par le biais des autorités administratives, policières et communautaires ; collecter des données communautaires sur la perception, les attentes et les contraintes exprimées par la population locale>>.

Le projet a débuté depuis le 16 novembre pour prendre fin le 6 décembre prochain. Les étapes successives sont du 18 au 23 novembre à Sokoro, du 24 au 30 novembre à Tienko, du 01 au 06 décembre 2019 à Kimbirila-Nord et Odiénné pour une émission radio spéciale.

Arnaud Houssou

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