Les infractions et actes d’incivisme concernant les cas de conduite en état d’ivresse, les excès de vitesse et le non-respect des feux tricolores, se sont de nouveau accrus sur les routes ivoiriennes. Cela déplaît au Procureur de la République qui annonce davantage de répression.

« L’institution judiciaire continuera d’accentuer la répression », prévient Adou Richard, à l’attention des automobilistes, auteurs d’infractions au Code de la route. Selon le procureur de la République, la conduite en état d’ivresse, les excès de vitesse, le non-respect des feux tricolores, mais aussi, et surtout, la conduite sans permis, sont devenus récurrents. Toujours selon le procureur, depuis le début de cette année 2021, le bilan est très alarmant et inquiétant :  »6 379 accidents de la circulation ayant entraîné 222 décès et 8 574 blessés dans le seul district d’Abidjan ».
Pour arrêter la saignée, Adou Richard a opté pour la fermeté vis-à-vis des auteurs d’infractions routières.

« L’institution judiciaire continuera d’accentuer la répression contre les auteurs des infractions routières, qui endeuillent de nombreuses familles et causent d’importants dégâts matériels, sans possibilité pour ces derniers de bénéficier des mesures de clémence de Monsieur le Président de la République« , a-t-il mis en garde dans un communiqué publié le jeudi 16 décembre 2021.

Poursuivant, il a rappelé que la vidéo-verbalisation est entrée dans sa phase opérationnelle et que ce « dispositif technique permet, même en l’absence physique d’agents de police sur les voies routières, de surveiller la circulation et ainsi d’identifier les contrevenants en temps réel pour leur faire subir la rigueur de la loi pénale ».

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Le 7 septembre 2021, après une longue campagne d’information et de sensibilisation, le gouvernement à travers le ministère des Transports avait lancé la phase répressive de son action contre les accidents de la circulation. Mais cela comme on le voit, n’a pas permis d’en venir à bout des infractions au Code de la route. Il faut espérer que cet avertissement du procureur de la République soit entendu.