Côte d’Ivoire

Protection des enfants, Dominique Ouattara:  » Investir dans la protection de nos enfants, c’est garantir le développement de nos pays » 

Mis à jour le 25 septembre 2018
Publié le 17/10/2017 à 12:21

La première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara a procédé ce mardi 17 octobre matin à l’ouverture de la Conférence des Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel qui ce tient à Abidjan autour des thèmes, « Lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants »; « Autonomisation des femmes »; et « Dividende démographique ». Dominique Ouattara a saisi l’opportunité de cette rencontre au sommet avec 16 de ses soeurs pour exhorter à davantage d’engagement en faveur de la protection des enfants.

« …investir dans la protection de nos enfants, c’est garantir le développement de nos pays », a déclaré Dominique Ouattara, ce mardi 17 octobre, avant de procéder à l’ouverture de la Conférence des Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Une rencontre qui se tient à Abidjan les 17 et 18 octobre 2017 avec la participation effective de ses pairs de la Gambie, du Ghana, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, de la Sierra Leone, les autres s’étant faites représenter. 

Une présence appréciée à sa juste valeur par la Première Dame de Côte d’Ivoire. C’est  » la preuve de l’intérêt majeur que vous portez à la question de la protection de nos enfants, et à l’épanouissement de nos sœurs », se réjouit Dominique Ouattara, avant d’indiquer que cette rencontre est une occasion pour partager leurs expériences et fédérer leurs efforts en matière de protection des enfants. Egalement mettre en place une stratégie commune visant à soutenir les efforts dans ce domaine. Non sans faire remarquer que, unissant leurs forces, les premières Dames « pourrons propulser ensemble un profond changement des mentalités dans nos pays et sur le continent ».

Dominique Ouattara est aussi revenue sur les actions posées en Côte d’Ivoire en faveur du bien-être des femmes et des enfants. Ce sont notamment la création des structures d’Etat dont le Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), le comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants ( CIM), la signature des accords de coopération avec le Mali le Ghana et le Burkina Faso pour lutter contre la traite transfrontalière des enfants.

Cependant, la première Dame de Côte d’Ivoire tient à faire une différence entre les légers travaux que font occasionnellement les enfants de paysans auprès de leurs parents et « les enfants qui sont victimes de traite et d’exploitation, et qui sont privés de leurs droits fondamentaux ». La dernière catégorie étant celle pour qui elle se bat.  » Il faut que l’on évite de montrer les enfants qui effectuent de temps à autre des travaux socialisants, comme des victimes de traite et d’exploitation », invite-elle, avant d’exhorter ses soeurs à envoyer tous les enfants à l’école.

Richard Yasseu

source : rédaction Poleafrique.info 

 

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