Politique Présidentielle 2020

Présidentielles 2020 : le retrait du FPI de la CEI n’affecte en rien la qualité de l’élection, selon Coulibaly Kuibert

Mis à jour le 11 octobre 2020
Publié le 01/10/2020 à 4:30 , ,

2020, année électorale en Côte d’Ivoire. Le pays a entamé le processus électoral pour l’élection du Président de la République, le 31 octobre. Face aux députés le mercredi 30 septembre 2020, Coulibaly-Kuibert Ibrahim, le président de l’organe en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, s’est prononcé sur le retrait du FPI de la CEI.

À 30 jours de la tenue du scrutin présidentiel, le Président de la Commission électorale indépendante (CEI) a répondu à l’appel des députés ivoiriens. Coulibaly-Kuibert Ibrahim est allé rassurer les parlementaires, sur le processus électoral en cours et les mesures prises pour la bonne tenue de l’élection du 31 octobre.

Devant les représentants du peuple, Coulibaly-Kuibert Ibrahim a fait savoir que « trois conditions sont requises pour qu’une élection se tienne. La première, l’établissement de la liste électorale. La deuxième, la validation de candidatures. Et la troisième condition, l’élaboration des documents électoraux ». Selon le président de la CEI, toutes ces conditions ont été remplies pour le bon déroulement du scrutin d’octobre.

Il assure donc que « l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 31 octobre 2020 ».

Au cours de son intervention à l’Assemblée nationale, le président de la CEI a aussi abordé la question de la sécurisation de l’élection. À ce sujet, il a annoncé le déploiement de 35 000 agents des forces de l’ordre sur toute l’étendue du territoire national pour la sécurisation du scrutin. Un déploiement qui se fera à travers « le maillage de 18 postes de commandement et coordination pour 17 postes de commandement secondaires répartis sur toute l’étendue du territoire nationale », a-t-il annoncé.

Enfin, Coulibaly-Kuibert Ibrahim, a réagi au retrait des représentants du FPI des commissions électorales locales. « La décision n’a aucun impact sur le travail de la CEI. La faculté du citoyen, c’est faire ou ne pas faire, c’est aussi cela le droit », fait-il savoir.

Drissa DIANE
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