Politique Présidentielle 2020

Présidentielle 2020, l’UE rassurée par la démarche de Pascal Affi N’Guessan

Mis à jour le 11 octobre 2020
Publié le 07/10/2020 à 9:42 , , ,

Une délégation de l’Union européenne, conduite par son ambassadeur Jobst Von Kirchmann, s’est rendue le lundi 5 octobre 2020 chez le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan.

« Tous les pays de l’Union européenne étaient présents. Et c’est dans ce contexte de dialogue avec tous les partis. Nous avons rencontré le FPI et AFD (Alliance des forces démocratiques) et rencontrerons les autres. Pourquoi ?  Nous voudrions connaître la vision de chaque parti avant les élections. Aujourd’hui on a pu échanger avec le président Pascal Affi N’Guessan. On a compris que la vision présentée par le FPI c’est de s’inscrire, soit dans la transition, soit dans une élection démocratique », a déclaré le diplomate allemand.

La Côte d’Ivoire vit sous tension depuis l’annonce le 6 août 2020 de la candidature du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition farouchement opposée à cette candidature jugée « anticonstitutionnelle » organise des mouvements de protestation parfois émaillés de violence. Une situation qui a plongé la Côte d’Ivoire dans un climat de tensions politiques. Pour permettre la tenue « d’élections apaisées », l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union européenne (UE) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont entrepris une mission de concertation avec l’ensemble des acteurs de la politique ivoirienne.

« Nous voulons atteindre un consensus pour des élections apaisées, crédibles et inclusives », a annoncé le porte-parole de la mission, Ayorkor Botchway, après un tête-à-tête avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.

Pour rappel c’est l’ONG belge, Crisis Group qui a appelé à un report de la présidentielle en indiquant qu’il faut « un large dialogue visant à apurer une partie du contentieux  » qui oppose le parti au pouvoir aux autres formations politiques.

L’opposition exige en plus du retrait du chef de l’État sortant de la course à la présidentielle, la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel.

Arnaud Houssou
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