Politique

Port-Bouët : FPI et victimes des crises, interdits de manifester

Mis à jour le 17 mai 2021
Publié le 17/05/2021 à 12:00 , ,

Pour des raisons de sécurité, le meeting du FPI et celui d’une association de victimes des crises ivoiriennes, ont été interdits par la préfecture d’Abidjan.  

Le samedi 15 mai 2021, alors qu’ils avaient programmé des rassemblements au stade de Gonzagueville dans la commune de Port-Bouët à Abidjan, le Front populaire ivoirien (FPI) et une association des victimes des crises en Côte d’Ivoire n’ont pu réaliser leur projet. Une décision de l’autorité préfectorale du district d’Abidjan a fait interdire les différents meetings annoncés.

Dans son explication, la préfecture d’Abidjan indique que le stade de Gonzagueville a été sollicité par les responsables des deux instances pour mener des activités différentes au même moment. Il s’agit pour le FPI, de Damana Pikass et d’Issiaka Diaby pour l’association des victimes des crises ivoiriennes.

« Considérant que les deux réunions sont programmées pour se tenir sur le même site, le même jour et aux mêmes heures, considérant les risques d’affrontements et trouble à l’ordre public, la réunion du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire prévue le samedi 15 mai 2021 au stade de Gonzagueville est interdite », a fait savoir Adama Doumbia, le préfet d’Abidjan.

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On se rappelle que quelques jours plus tôt, la structure dirigée par Issiaka Diaby avait organisé une marche dans la commune de Plateau pour protester contre le retour en Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo le fondateur du FPI, acquitté par la CPI.

Pour Adia Damana Pikass, initiateur du rassemblement du FPI, la décision préfectorale porte un coup à la réconciliation nationale. « A l’analyse des faits, tout ceci relève une machination savamment orchestrée à l’effet d’empêcher la tenue du meeting de la paix et de la réconciliation nationale », a-t-il décrié face à la presse.

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