Sport

Polémique autour de la 42e édition du Rallye Dakar 2020 en Arabie Saoudite

Mis à jour le 9 janvier 2020
Publié le 09/01/2020 à 5:54 , , , , ,

Après avoir sillonné l’Afrique pendant 29 ans, puis l’Amérique du Sud pendant 11 années , le Dakar a posé ses valises au Moyen-Orient où il compte rester pour au moins cinq ans. Cette 42e édition se déroulera du 5 au 17 janvier, Mais déjà elle suscite la polémique en raison des manquements du pays hôte dans le domaine des droits de l’Homme, notamment la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi le 2 octobre 2018 au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.

C’est  sur le terrain géopolitique que l’emblématique rallye raid lancé par la société française Amaury Sport Organisation (ASO) le dimanche 5 janvier dernier en Arabie saoudite, fait parler d’elle cette année.

Selon les médias internationaux le choix du pays attise les critiques. Le royaume étant régulièrement pointé du doigt pour des atteintes aux droits humains malgré les récentes réformes initiées par le prince Mohammed Ben Salmane et la mise en place d’une diplomatie sportive très dynamique.

Pour certains ONG internationale , dont l’association Human Rights Watch (HRW) et la Fédération internationale des ligues des droits humains (FIDH), l’ Arabie Saoudite veut utiliser cet événement mythique comme une vitrine publicitaire pour changer son image auprès du grand public afin d’attirer les touristes internationaux.

Elles appellent donc l’ensemble des acteurs et des spectateurs du Dakar, à ne pas « se laisser aveugler par le spectacle sportif » et que la course ne soit pas « une tribune offerte à l’Arabie saoudite pour redorer son image et faire oublier ses crimes ».

 Malgré la polémique qui accompagne le Dakar 2020, la course attire toujours autant de concurrents. Ils étaient 351 équipages dans les catégories autos, motos, camions, quads et SSV au départ de la course,  ce dimanche à Jeddah.

Parmi eux ce sont Nasser Al-Attiyah (Toyota), triple vainqueur de l’épreuve et champion en titre, l’Espagnol Carlos Sainz (Mini) ou l’infatigable Stéphane Peterhansel associé au Portugais Paulo Fiuza (Mini), et le double champion du monde de F1, l’espagnol Fernando Alonso qui fait ses débuts dans la catégorie autos chez Toyota et son copilote Marc Coma, quintuple vainqueur de l’épreuve en moto qui sont cités comme favoris. Les plus chanceux seront à l’arrivée à Al-Qiddiya, à 7 800 km de  Djeddah la capitale.

 Mohamed CAMARA, stagiaire

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