Culture

OJPCI, Olivier Yro récuse la proposition de sortie de crise du comité de médiation

Mis à jour le 8 novembre 2019
Publié le 08/11/2019 à 11:27 , , , ,

La guerre pour le contrôle de l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) entre le président, Olivier Yro et son Secrétaire Général Léon Saki est loin d’être terminée. Le président sortant, en service à la mairie de Marcory, refuse la solution de sortie de crise proposée par le comité de médiation. suite à la crise née le 14 août 2019 lors du 4è congrès électif, un comité de médiation composé de quatre anciens du secteur, que sont le Médiateur de la RTI et ancien Directeur de Radio Côte d’Ivoire, Koné Ibrahim, Diomandé Métouba, Zio Moussa, président de l’OLPED et  Raphaël Lakpé, patron de l’ANP, a été mis sur pied pour dénouer la crise qui sévit au sein de cette union.

 Après avoir entendu les partis en conflit, ledit comité a constaté des « irrégularités dans le fonctionnement du bureau reconduit et, d’autre part, noté que la dissidence, dans sa majorité, n’était pas à jour de ses cotisations. » Il a donc été demandé aux différentes parties en conflit de faire des propositions pour une sortie de crise. A cet effet, le premier président de l’organisation, Pascal Brou Aka, PCA de la RTI, a été désigné pour administrer provisoirement l’organisation.

Le comité de médiation a donc décidé de la tenue d’un congrès extraordinaire avec en prime la reprise de l’élection du président de l’OJPCI. « Un congrès extraordinaire dont la date sera fixée par le comité paritaire se tiendra dans les soixante (60) jours francs suivant la mise en place de nouveaux textes ». Une décision jugée inacceptable par le président Olivier Yro.

« Ces propositions ne sont pas au-dessus de nos textes », martèle-t-il d’une voix furibonde. Et de dénoncer l’impartialité du comité de médiation : « Il (comité de médiation) est partial. Ce n’est pas à nous de retourner à un congrès. Il faut plutôt que les autres se mettent à jour de leurs cotisations pour prétendre être membres de l’OJPCI.  Je le dis clair et net, ce comité a échoué et ses propositions le prouvent », accuse-t-il.
Quant à Léon Saki, Secrétaire Général de la deuxième plus importante organisation de journalistes ivoiriens, il dit se « soumettre aux décisions du comité de crise ».

Arnaud Houssou

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