Niger, l’opposition dénonce un ‘’hold-up électoral’’ au lendemain du second tour de la présidentielle

Mis à jour le 23 février 2021
Publié le 24/02/2021 à 6:00 , , ,

Le mardi 23 Février 2020, l’opposition nigérienne a dénoncé le second tour de la présidentielle dans ce pays. Elle exige « la suspension immédiate de la publication des résultats ».

Falké Bacharou, directeur de campagne du candidat d’opposition Mahamane Ousmane, a demandé le mardi 23 Février 2021 «à tous les Nigériens (…) de se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à ce hold-up électoral». Il a estimé que « les résultats en cours de publication ne sont pas, dans beaucoup de cas, conformes à l’expression de la volonté du peuple ».

Il accuse le  président sortant, Mahamadou Issoufou et son camp de «défier le peuple souverain du Niger». Elle s’est prononcée à Niamey, dans une ambiance surchauffée devant des dizaines de partisans de Mahamane Ousmane.

Jusque-là, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’avait pas encore publié les résultats provisoires définitifs, mais l’immense majorité des résultats par commune ont été publiés sur son site. Au regard de ces résultats, le candidat du président sortant, Mohamed Bazoum était vainqueur.

En dépit de l’insécurité provoquée par les djihadistes au Niger, les électeurs se sont toutefois présentés devant les urnes pour exercer leur droit de vote le dimanche 21 Février 2021 pour le second tour de la présidentielle. Le scrutin opposait le favori Mohamed Bazoum, fidèle du sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane. Bazoum avait récolté 39,3% des suffrages au premier tour du 27 décembre 2020, tandis qu’Ousmane n’en a remporté qu’environ de 17% des voix .

Rama Camara (Stagiaire)

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