Côte d’Ivoire

Meeting de CAP-CI, Tidjane Thiam exhorte le pouvoir “à faire preuve de bon sens et de modération’’ 

Mis à jour le 31 mai 2025
Publié le 31/05/2025 à 10:12 , , , ,
Tidjane Thiam, former Ivorian minister and candidate for the presidency of the Democratic Party of Ivory Coast (PDCI) in 2025, delivers a speech at the Felix Houphouet Boigny Foundation for Peace Research, for a campaign meeting in Yamoussoukro on December 9, 2023. (Photo by Sia KAMBOU / AFP)

À l’appel de la coalition pour l’alternance pacifique, regroupant une vingtaine de partis politiques de l’opposition ivoirienne, plusieurs milliers de militants de ces formations se sont rassemblés à la place Ficgayo de Yopougon ce samedi 31 mai 2025. 

 

Dès les premières heures de la journée, ils ont convergé vers la place Ficgayo pour écouter les principaux leaders de cette coalition, notamment Simone Gbagbo (MGC), Pascal Affi N’guessan (FPI), Eric Kahé (AIRD), Danielle Boni Claverie (URD) et Charles Blé Goudé (COJEP), président du comité d’organisation de ce rassemblement.

Prenant la parole, Charles Blé Goudé, Eric Kahé, Affi N’guessan, Geroges Ezaley (PDCI) et Simone Gbagbo ont tour à tour évoqué des manquements dans la conduite du processus électoral.

Ils ont de nouveau unanimement appelé à l’organisation d’une nouvelle révision de la liste électorale avant la présidentielle prévue en octobre et d’un audit de cette liste électorale.

Ils ont réitéré leur appel à la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et son remplacement par un autre organe débarrassés des représentants des partis politiques.

Dénonçant la radiation de la liste électorale de certains leaders de l’opposition, ils ont exigé la réintégration de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et du président du PDCI, Tidjane Thiam.

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Intervenant par call vidéo depuis Paris, Tidjane Thiam a expliqué le sens de ce rassemblement.

“La réunion d’aujourd’hui est l’aboutissement d’un constat en plus de 6O ans nous ne sommes pas arrivés à avoir dans notre beau pays une élection pluraliste, apaisée, sans contestation et sans violences.

C’est la volonté de tous les partis de l’opposition réunis ici de sortir de ce cycle malheureux qui a fait tant de mal à notre pays et d’avoir en 2025 les conditions d’une élection apaisée’’, a-t-il affirmé.

« Nous invitons le pouvoir à faire preuve de bon sens et de modération afin le rendez-vous d’octobre prochain se passe dans la paix et selon les normes internationales’’, a-t-il exhorté.

Serge Alain Koffi

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