Société

L’Union Européenne offre à la Côte d’Ivoire le plus grand centre de dispatching ouest-africain

Mis à jour le 28 juin 2019
Publié le 28/06/2019 à 4:39 , , , , ,

La Côte d’ivoire sera bientôt dotée d’un deuxième centre de dispatching national. Il sera construit à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, sur financement de l’Union européenne.

C’est le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, qui a procédé à la pose de la première pierre de la construction de ce centre à Yamoussoukro ce jeudi 27 juin, en présence de Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire. Selon le chef du gouvernement ivoirien, qui a dit toute la gratitude de son pays à l’institution européenne, la construction de ce dispatching permettra de propulser la gestion de l’énergie électrique nationale dans la modernité et pour  une plus grande efficacité.

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Cette infrastructure sera construite sur un site de 2,3 hectares dans la banlieue de Yamoussoukro. Véritable condensé technologique, ce centre sera complètement autonome et comprendra un dispatching de transport et un dispatching de communication, de même que des logements pour les travailleurs.

Le nouveau dispatching de Yamoussoukro est le deuxième de la Côte d’Ivoire après celui d’Abidjan, qui existe depuis plusieurs décennies. Il a un coût d’environ 25 milliards FCFA, entièrement financé par l’Union européenne, dans le cadre du projet d’appui au secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire (ENERGOS), dont le contrat de financement a été signé le 21 décembre 2015. Pour Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, le site Yamoussoukro permet de  «sécuriser et assurer le relais de celui d’Abidjan en cas de défaillance ».

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« C’est comme un robinet d’eau. Il assurera une bonne utilisation de l’énergie sur le territoire de Côte d’Ivoire. C’est important de l’avoir, car si l’on parle d’efficience de l’énergie, c’est un centre qui s’inscrit parfaitement dans l’atteinte de cette vision. Il facilitera également l’exportation, car la Côte d’Ivoire exporte plus d’un giga watt-heure par an dans d’autres pays. Ce centre est donc compatible avec tout qu’on ce qu’on fait en Afrique de l’ouest. Il permettra aussi dans l’avenir s’il y a plus de production, d’exporter ou d’importer », ajoute le diplomate européen.

« La BEI (Banque européenne d’investissement) en tant que la banque de l’Union européenne, est très fière d’accompagner la Côte d’Ivoire énergie dans son programme d’investissement et de modernisation. Notre soutien, notre accompagnement dans ce programme au niveau du secteur énergie, est le plus grand en Afrique de l’ouest. Et nous sommes très fiers », confie également Jane Feehan, représentante de la Banque européenne d’investissement (BEI).

L’appui de l’UE est salué par la population

L’appui de ce partenaire au développement est salué par la population bénéficiaire des différents  Programmes (Programme national d’électrification rurale, PRONER et Programme électrification pour tous PEPT), mis en place. Surtout dans le village de Ahodji dans la sous-préfecture de Djébonoua, dans le centre-nord du pays, où a eu lieu dans la même journée de ce jeudi 27 juin, la mise sous tension de l’électrification rurale de cette localité.

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 « Voilà près de 40 ans que je vis dans l’obscurité. Aujourd’hui je suis très heureux, et je le suis davantage pour mes enfants qui vont naître et qui pourront mieux étudier car la lumière est là. Je dis merci au gouvernement et au Président de la République. Je dis aussi un grand merci à nos bailleurs de fonds, à l’Union européenne qui n’a jamais ménagé d’effort pour venir au secours des pays moins développés, des pays dont la population a besoin d’un mieux être », s’est réjouit à 7info.ci Kouakou  Kouadio Donald, président des jeunes de Ahodji.

« Je remercie l’Union européenne qui a aidé le gouvernement pour qu’on ait la lumière. La population d’Ahodji et moi sommes en joie grâce à elle, que Dieu les bénisse », renchérit Brou Koffi Kédjébo, chef du village de Ahodji.

Richard Yasseu

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