Politique

L’opposition veut un dialogue direct avec Ouattara

Mis à jour le 18 février 2020
Publié le 18/02/2020 à 5:02 , , ,

Après l’échec du dialogue entre le gouvernement et les partis politiques de l’opposition, les plateformes EDS et CDRP récusent désormais le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et veulent un dialogue direct avec le chef de l’exécutif Alassane Ouattara.

24 heures après la clôture de la deuxième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et l’opposition, les plateformes de partis de l’opposition politique, la CDRP (Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix), EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) URD (Union républicaine pour la démocratie, LMP (La ligue pour la mouvance présidentielle), FPI (Front populaire ivoirien) ont animé une conférence de presse ce mardi 18 février 2020 au siège du PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). L’objectif de cette rencontre avec les médias, selon le Secrétaire général de la CDRP, Maurice Kacou Guikahué vise pour l’opposition à « marquer leur incrédulité, leur déception, mais aussi leur totale désapprobation » face à la décision « unilatérale » du Premier ministre de clôturer la deuxième session du dialogue politique alors que les différents acteurs s’attendaient à « la validation et signature d’accord ». Une attitude que les plateformes de l’opposition qualifient de « propension » du gouvernement à diriger la Côte d’Ivoire par « l’exclusion  et l’autoritarisme exacerbé ».

Pour Maurice Kacou Guikahué, le comportement du gouvernement prouve que celui-ci est incapable de mener les discussions.

« Le gouvernement a fait la politique de la chaise vide. Il a fui les débats et est incapable de mener les discussions. On ne veut plus du gouvernement Gon, il a échoué », a-t-il fait remarquer. « Nous demandons un dialogue direct avec le Président de la République » a-t-il fait savoir.

C’est le 6 janvier 2020 que le gouvernement a entamé la deuxième phase du dialogue politique sur le processus électorale, notamment sur la réforme du code électoral.

Durant les discussions de « profonds désaccords » sur la question du code électoral, du « parrainage » pour les candidats à la présidentielle et celle de la hausse du « niveau de cautionnement » ont farouchement opposé les différentes parties qui n’ont pas pu trouver un accord. La signature du document final a donc été renvoyé à une date ultérieure.

Pour le responsable Dr Néné Bi Arsène, cette rupture unilatérale découle d’informations récurrentes qui visaient à créer un blocage du dialogue.

Arnaud Houssou

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