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L’imam Dicko juge les sanctions de la CEDEAO contre le Mali

Mis à jour le 10 septembre 2020
Publié le 10/09/2020 à 4:21 , , , , ,

Lors de la dernière session de son assemblée générale à Niamey, au Niger, la CEDEAO  a donné un ultimatum à la junte de laisser le pouvoir. Les chefs d’État ont donné 15 jours aux militaires de désigner un président et un Premier ministre civils.

Mais avant cet ultimatum, des sanctions ont été infligées aux acteurs du Coup d’ État et au peuple malien par la Communauté ouest-africaine. La fermeture des frontières et l’arrêt de toutes relations de la CEDEAO avec le Mali sont entre autres les sanctions prises.

L’Imam Dicko, l’une des figures emblématiques du mouvement de contestation contre l’ancien régime du président Ibrahim Boubacar Keita trouve ses sanctions contre son pays “inamical“. « Certainement, ce n’est pas amical. On ne peut pas parler de sanctions et parler en même d’amitié », a-t-il déclaré.

Par contre, pour le héros pour de la liberté au Mali, son pays fait partie de la CEDEAO, qui est régie par des règles. Pour lui, si vraiment le Mali est membre de cette organisation, il devrait accepter que ces règles s’appliquent à lui comme tout le monde. Cependant, il estime que donner un ultimatum à la junte en demandant si elle ne fait pas ça, le Mali sera sanctionné, cela n’est pas amical.  « Ce n’est pas des pays amis et frères qui doivent se comporter de cette manière« , dit-il.

C’est en juin 2020,  que l’imam Dicko s’est mis à la tête d’une large plateforme d’opposition dénommée le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Le vendredi 19 juin 2020, il avait réussi à organiser une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de fidèles et supporters pour demander au président Ibrahim Boubacar Keita de démissionner. Après la chute d’IBK le mois dernier, l’imam Dicko a annoncé que sa mission prenait fin et qu’il retourne à la mosquée pour faire prier ses fidèles.

Drissa DIANE
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