COVID-19

Les maquis, restaurants rouvrent à Abidjan 

Mis à jour le 14 mai 2020
Publié le 14/05/2020 à 6:41 , , , ,

Comme annoncé le 07 mai dernier par le Président de la République Alassane lors de son adresse à la nation, la levée de certaines mesures sera effective dans le Grand Abidjan à compter vendredi 15 mai. Cette décision a été prise ce jeudi 14 mai au cours d’une réunion du Conseil National de Sécurité président par le Chef de l’Etat lui-même.

Le Conseil National de Sécurité a ainsi décidé de la levée du couvre-feu dont les horaires ont été aménagées la semaine dernière.  L’état d’urgence sanitaire est maintenu jusqu’au 31 mai prochain.

Le Conseil National de Sécurité a aussi décidé de la réouverture des restaurants et maquis tout en exigeant le respect des mesures barrières, notamment le port de masque, le lavage des mains et le 1 mètre de distance. Ces mesures entrent en vigueur à compter de ce vendredi 15 mai 2020.

En ce qui concerne les établissements scolaires, primaires, secondaires et supérieur, le CNS a annoncé leur réouverture à partir du 25 mai prochain. Si les élèves de l’intérieur du pays ont repris le chemin des classes, leurs camarades d’Abidjan devraient attendre encore quelques jours.

Conscient de l’évolution des indicateurs de la pandémie dans le Grand Abidjan, lesquels ne rassurent pas, le Conseil National de Sécurité a décidé du maintien de la mesure d’isolement de la capitale économique, épicentre de la maladie.

Cette décision du CNS permettra de toujours mettre à l’abri, l’intérieur du pays, qui depuis le 21 avril dernier n’a détecté aucun cas du COVID 19.

Aussi, une décision importante de la réunion du jour du Conseil National de Sécurité est-elle le maintien de la fermeture des boîtes de nuit, bars et cinémas. A travers cette décision le gouvernement n’a pas voulu prendre de risque quand on sait que ces lieux sont des foyers de contagion de masse. En Corée du Sud, un jeune de 29 ans a contaminé des personnes dans les boîtes de nuit, ce après la levée du confinement. Le Liban a ramené la population à domicile après une nouvelle vague de contaminations, du fait des libanais de la diaspora, selon les accusations d’une frange de la population.

Ouvrir les boîtes de nuit, bars et cinémas maintenant provoquerait  une « catastrophe« . Leur réouverture à Abidjan est tout de même prévue si les indicateurs du virus évoluent bien, dans le sens de la décrue des chiffres de contaminations.

Drissa DIANE 

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