Société

Les jeunes de Bingerville sensibilisés à la migration irrégulière

Mis à jour le 27 novembre 2020
Publié le 27/11/2020 à 10:52 , , ,
Le bureau de l’UNESCO Abidjan a sensibilisé les jeunes de Bingerville sur les dangers de la migration irrégulière. C’était le mardi 24 novembre 2020 au foyer des jeunes de la commune à travers une émission en direct sur Alobhé Fm, la radio de la ville.

La lutte contre la migration irrégulière, le bureau UNESCO Abidjan en a fait son cheval de bataille. Ce fléau qui gangrène la société ivoirienne depuis maintenant plusieurs années est combattu par la représentation de l’organisation onusienne en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, elle a initié une campagne de sensibilisation qui sillonne les communes.

Le mardi 24 novembre 2020, c’est la commune de Bingerville qui a été à l’honneur. En collaboration avec la radio Alobhé de la ville, l’étape de Bingerville s’est faite sous forme d’émission diffusée en direct en présence de plusieurs jeunes.

Au cours de cette journée, il y a eu des échanges avec des journalistes, des témoignages d’ex-migrants, mais aussi des partages d’expériences. Tout cela pour sensibiliser les jeunes face aux dangers de la migration irrégulière.

Pour la représentante de la présidente du bureau UNESCO Abidjan, Edwige Deba, la Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par la migration irrégulière et le bureau de l’UNESCO Abidjan s’est engagé à travers des campagnes de sensibilisation pour que cela s’arrête. « L’objectif de cette journée n’est pas de vous dire de forcément cesser de partir, mais c’est de vous dire que si vous voulez partir, utilisez la bonne voie, la voie légale », a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le représentant du premier magistrat de la commune, Jissé Tocka, premier adjoint au maire, la migration est « un fléau qui décime notre jeunesse« . Il a salué l’initiative du bureau UNESCO Abidjan qui selon lui « va permettre aux jeunes ivoiriens de façon générale et singulièrement ceux de Bingerville, de comprendre que l’eldorado est ici en Côte d’Ivoire et nulle part ailleurs ».

Les témoignages de Konan Jean Elisé, Dagbé Daumoro et Assi Alibi, tous ex-migrants, ont permis aux jeunes et aux auditeurs de Alobhé Fm de s’imprégner des dangers liés à la migration illégale. Candidats à cette pratique, ils ont pu, tous les trois regagner le pays après leur mésaventure. Ils ont invité leurs jeunes frères à ne jamais tenter la migration irrégulière.

Selon Poli qui représentait la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur, 1.200.000 Ivoiriens vivent hors de la Côte d’Ivoire. 7000 sont rentrés au pays grâce à cette direction.

Sandra Kohet
7info.ci

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