Eco-business

Les douanes américaines maintiennent la pression sur le travail des enfants dans la cacaoculture

Mis à jour le 31 mars 2020
Publié le 31/03/2020 à 1:04 , , , , ,

Les services américains des douanes et la Protection des frontières (CBP) américaines ont remis à Cargill, Barry Callebault, Olam, Sucden et Ecom, entreprises qui exportent 90 % du cacao ivoirien, un questionnaire pour se renseigner sur l’éventuels cas de travail forcé des enfants dans la chaîne d’approvisionnement en Côte d’Ivoire. Le CBP dans ce questionnaire demande aux négociants de fournir des cartes avec des coordonnés GPS de tous leurs fournisseurs, une liste leurs partenaires entre 2017 et 2019 et des audits réalisés par des organisations de certification.

Cette démarche de la CBP et des services américains des douanes fait suite à la pression des sénateurs Ron Wyden et Sherrod Brown, respectivement représentants au Congrès américain des Etats de l’Oregon et de l’Ohio. Ces deux élus ont un projet d’embargo sur le cacao ivoirien.

Selon une étude parue en 2008, sur 1,2 millions d’enfants travaillant dans la filière cacao en Côte d’Ivoire, la majorité exerce dans les plantations familiales.  Chose confirmée par le président de la Fondation mondiale du cacao (WCF), Richard Scobey qui estime que  le travail des enfants reste encore un phénomène rare dans la filière cacao en Côte d’Ivoire et les études.

Le président de WCF estime qu’« interdiction des exportations de cacao ivoirien vers les USA serait contre-productive », et demande à la CBP de revoir sa copie.

La CBP avait l’année dernière obtenu l’interdiction de l’importation de l’or en provenance des mines artisanales de la République Démocratique du Congo et des diamants du Zimbabwé à cause du travail forcé. d’enfants.

Arnaud Houssou

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