Société

Les braqueurs hantent la population sur l’axe Gbombelo-Blapleu

Mis à jour le 24 décembre 2019
Publié le 23/12/2019 à 5:16 , , , ,

Gué Mamadou est planteur dans la sous-préfecture de Blapleu. C’est avec la peur au ventre que la population parcourt cet axe routier du département de Biankouma.

 <<L’axe Gbombelo_Blapleu est devenu très dangereux depuis plus de trois ans. Il ne peut se passer une seule année qu’un braquage avec mort d’homme ne soit enregistré sur cette route. Et quand c’est comme cela tout le monde a peur en cette période où l’argent circule beaucoup. C’est une psychose totale chez nous les planteurs de la zone>>, s’inquiète-t-il. Ce qui étonne plus la population, c’est la présence d’un barrage tenu par des FACI à quelques mètres de là où se produit toujours les braquages.

 <<Ce qui nous étonne,  c’est que sur cet axe, il existe un barrage des FACI précisément dans le périmètre où les braquages ont lieu. Nous nous posons  assez de questions.  Sont-ils là pour uniquement contrôler les véhicules ou les engins à deux roues ? Sont-ils habilités à contrôler les véhicules ? Pourquoi juste à quelques mètres d’eux il y a toujours des braquages sanglants et mortels et aucune réaction de leur part?>>, s’interroge un opérateur économique sous le sceau de l’anonymat.  Sur cet  axe en 2018, Monsieur DIARRA président de l’association des coopératives agricoles de Blapleu a  été lâchement assassiné par des coupeurs de route au cours d’un braquage. La même année, le sieur Samba, un autre président d’une coopérative a subi les assauts de ces malfrats.

Cette année, le vendredi dernier, Monsieur ATTA Ex-directeur de l’EPP Blapleu 1 maintenant conseiller pédagogique a été aussi braqué. Avant cet autre épisode, un  instituteur du nom de Inza DOUMBIA responsable GOGES à l’inspection préscolaire et primaire de Biankouma, est buté sans ménagement après être tombé dans une embuscade des braqueurs en pleine opération. À ce sombre tableau, s’ajoute le braquage des commerçants avec des pertes énormes de numéraire. La population, résignée, attend les forces de sécurité qui viendront la secourir.

Olivier Dan Correspondant Ouest

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