COVID-19

Le SG de l’ONU plaide pour l’Afrique dans la lutte contre le coronavirus 

Mis à jour le 27 mars 2020
Publié le 27/03/2020 à 8:40 , ,
Inquiet pour le continent africain dans la lutte contre le coronavirus, Antonio Guterres, le Secrétaire Général des Nations Unies fait un plaidoyer auprès des pays développés pour un soutien au continent noir. C’était au cours d’une interview accordée aux confrères France 24 et RFI.
C’est un SOS pour l’Afrique. Dans une interview ce vendredi 27 mars, Antonio Guterres le Secrétaire Général des Nations Unies appelle à soutenir le continent dans la lutte contre la maladie à coronavirus.
« La maladie est en train de se développer rapidement aussi en Afrique. Elle a commencé en Chine, ensuite en Corée, l’Iran puis l’Europe, et maintenant les États Unis. Mais elle va vers le Sud. Elle y va très rapidement. Mais à la différence des pays cités dans le Sud il y a très peu de capacité, très peu de réponses du point de vue médical et du point de vue économique », a fait savoir le patron de l’ONU.
Selon le diplômante onusien, face à cette pandémie et vue la faiblesse des capacités de l’Afrique, ce continent doit être une priorité pour la communauté internationale. « Comme le Président Macron l’a dit pendant le G20, il faut absolument faire de l’Afrique une priorité de la communauté internationale. Cela veut dire un investissement massif et du point de vue de la capacité des équipements, des équipements de tests, des équipements des respirateurs, des équipements pour que les médecins et les autres travailleurs de santé puissent être vêtus, des masques etc », soutient-il.
Pour Antoine Guterres, cela passe par  » une mobilisation gigantesque ». Il est encore temps dit-il d’éviter le pire. Il fait remarquer en revanche que « sans cette mobilisation gigantesque, je crains qu’on aura en Afrique des millions et des millions de personnes infectées. Et même si la population est plus jeune que dans le Nord, dans les pays développés, il y aura nécessairement des millions de morts ». 
A en croire le SG de l’ONU, dans ce cas de figure, « où le virus se transmet sans limite, les risques de mutation sont plus grands. Et s’il y a une mutation, alors, tous les investissements qu’on est en train de faire pour les vaccins seront perdus. Et la maladie reviendra du Sud vers le Nord ». Pour Antonio Guterres, C’est dans l’intérêt des pays du Nord de faire cet investissement massif vers l’Afrique.
Richard Yasseu
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