Le sergent-chef de police B.A.Y, cuisinier de l’Ecole nationale de police d’Abidjan (Côte d’Ivoire) est dans de sales draps.  Il est reproché au sous-officier de s’être adonné à des actes peu recommandables non inscrits dans la formation des élèves policiers contre leur gré.

Profitant de son autorité, le sergent-chef B.A.Y plutôt que d’apprendre le code de déontologie aux pensionnaires de cette école chargée de former les agents de force de l’ordre, cet agent de police les faisait un chantage.

Le policier cuistot sera pris en flagrant délit pendant qu’il faisait une fellation à un élève sous-officier répondant aux initiales V.B.Z.

Mis aux arrêts, il a été déféré à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA). L’affaire est actuellement devant le parquet militaire d’Abidjan.

Le juriste Pacôme Kouassi analyse les faits et fait savoir que le mis en cause « risque en plus de perdre son travail, une lourde peine d’emprisonnement. » « Son acte déshonore l’institution policière. Connaissant la rigueur qui caractérise le parquet militaire, il faut le dire tout net, B.A.Y ne s’en sortira pas si facilement », a confié à 7info.ci, Pacôme Kouassi, juriste et enseignant de Droit dans une université privée à Abidjan.

Arnaud Houssou

7info.ci