Société

Le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi appelle à la prise de conscience collective

Mis à jour le 22 mars 2020
Publié le 22/03/2020 à 4:27 , , , , , , , , ,

Le constat qu’il fait sur le comportement de ses concitoyens dans cette crise sanitaire du coronavirus le choque. Aussi le préfet d’Abidjan Vincent Toh appelle-t-il à une prise de conscience collective.

« A quand la prise de conscience des ivoiriens face à la gravité de cette pandémie? », est l’interrogation du préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi dans un post sur sa page Facebook le samedi 21 mars . Ce questionnement, le préfet d’Abidjan le fait suite à des constats déconcertants effectués dans les rues d’Abidjan.

Selon lui, les points chauds de la ville d’Abidjan conservent leur ambiance malgré les mesures de sécurite prises par le gouvernement contre la propagation du coronavirus. « Rue Princesse, Rue des Princes, Maroc, Inc’Allah, 05 , Campement, Carrefour Arafat, Angré. Les points chauds d’Abidjan continuent de vivre comme si le Coronavirus n’avait jamais existé », se désole-t-il.

Dans la nuit du samedi à dimanche, Vincent Toh Bi raconte avoir participé aux côtés des forces de l’ordre, à une tournée sur le terrain pour apprécier l’effectivité de l’application des mesures. Beaucoup d’espaces publics n’appliquent aucune consigne, fait-il savoir. « Cette nuit, nous avons fait le tour d’Abidjan avec les Maires et les forces de sécurité. Bien que des lieux de spectacles et de réjouissance soient fermés, beaucoup d’espaces publics n’appliquent aucune consigne », relève-t-il.

« J’ai même rencontré des jeunes qui m’ont dit qu’ils ne savaient pas ce que c’est que le Coronavirus », poursuit Vincent Toh Bi.

Tous les lieux visités, dit-il ont été fermés au cours de la tournée. Les propriétaires ont quant à eux été convoqués pour audition. Des interpellations ont également eu lieu par les forces de sécurité, ajoute le préfet d’Abidjan. Qui prévient que « tous les réfractaires, qui exposent leurs vies, celles de leurs proches et celles de tous les habitants répondront de leurs actes. Les interpellations de ce jour se poursuivront ».

Pour Vincent Toh Bi, « il n’y aura jamais un Gendarme/Policier derrière chaque Abidjanais. Chacun doit être conscient que les mesures prises par le Gouvernement l’ont été pour le bien de tout le monde ».

Richard Yasseu

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