Société

Le Général Lassina Doumbia rassure:  «Il n’y a jamais eu de violation de notre territoire » par les forces burkinabè  

Mis à jour le 10 janvier 2020
Publié le 10/01/2020 à 5:23 , ,

« Il n’y a jamais eu de violation de notre territoire (Côte d’Ivoire) », a déclaré le jeudi 9 janvier à Ouagadougou, le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia. Il coupait ainsi court la rumeur de violation du territoire ivoirien au cours d’une opération militaire lancée contre les terroristes à la frontière entre les deux pays par l’armée du Burkina Faso.

L’incident d’une violation du territoire ivoirien par les Forces armées du Burkina Faso n’a jamais eu lieu. En visite au pays des hommes intègres le jeudi 9 janvier dernier, où il s’est entretenu avec son homologue burkinabé le général Moïse Miningou, le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée Lassina Doumbia l’a assuré.

« Il n’y a jamais eu de violation de notre territoire, les forces burkinabè ont travaillé à l’intérieur de leur territoire. C’est peut-être la proximité avec notre territoire qui a fait croire que cela avait créé un problème. Mais, je voudrais vous rassurer qu’il ne peut pas y avoir de problème. Cet incident n’a jamais existé », a insisté le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).

Cette déclaration fait suite à une opération lancée le 4 janvier dernier contre des positions djihadistes à Alidougou, localité située au sud-ouest du pays et à une dizaine de kilomètres de la frontière ivoirienne. La proximité de cette localité avec la Côte d’Ivoire avait laissé courir des rumeurs d’intervention des forces burkinabés jusque sur le territoire ivoirien.

Pour le Général Lassina Doumbia, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont des « liens multiséculaires » et un « brassage » fort qui unissent leurs peuples si bien que ce qui se passe dans l’un des deux pays a un impact sur l’autre. Aussi, a-t-il appelé une amplification de la collaboration entre les deux armées pour une efficacité contre le terrorisme.

 « La lutte contre le terrorisme ne peut se faire seul. Il faut forcément une réponse collective, surtout que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont une frontière d’environ 500 km à partager. Donc il était important pour nous d’établir des procédures simplifiées de coopération et de collaboration entre nos forces », a conclu le Général Lassina Doumbia.

Richard Yasseu

7info.ci 

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE