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La partenaire d’affaires sénégalaise de Bictogo dénonce la décision de Dakar

Mis à jour le 23 janvier 2020
Publié le 23/01/2020 à 6:11 , , ,

Nous avons reçu cette contribution d’une lectrice, dame Diop Mame M.B depuis le Sénégal, après des articles de presse faisant d’un communiqué de presse de l’entreprise Marylis Btp Sénégal qui dénonce la décision unilatérale prise par le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Sénégal de mettre un terme à la convention liant le groupement MARYLIS BTP-MONOFASICA-TOUBA MATERIAUX et l’État du Sénégal, relative à la construction de l’Université Amadou Mahtar MBOW sise à Diamniadio, cité nouvelle.

« Deux médias de mon pays (repris ensuite par d’autres médias du Sénégal, et d’ailleurs) ont écrit sur une entreprise de droit sénégalais, avec d’autres partenaires et associés de mon pays, dans le cadre de la dénonciation delà convention portant construction d’une université. J’avais lu que l’entreprise dénonçait la rupture de la convention par le ministère de l’enseignement du supérieur et de la recherche scientifique du Sénégal. J’ai noté des contrevérités et des amalgames douteux. Espérant que l’entreprise usera de son droit de réponse dans les règles de l’art, et que les médias sénégalais, ainsi que les autres qui ont repris les articles sans vérifications aucune, publieront un tel droit de réponse conformément aux dispositions légales, je voudrais partager mes sentiments et observations, ou que je dise, je voudrais partager mon indignation ! » fait savoir ce partenaire d’affaires du patron de Snedai, Adama Bictogo.

Selon Marylis BTP, ce partenaire de l’entreprise de Bictogo sur ce chantier, « Le duo Dakar Actu, Libération (Sénégal), dont le brûlot a été repris par d’autres sites écrit : « L’État a enfin « chassé » Adama Bictogo et Cie de l’université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio par courrier en date du 27 décembre 2019. Alors que Marylis Btp de l’homme d’affaires ivoirien s’agitent et informe avoir saisi ses conseils pour dénoncer «la mesure unilatérale », Libération révèle que 30 milliards de Fcfa ont été décaissés pour cette université fantôme qui devait être fonctionnelle… en octobre 2017 ».

Selon Sikafinances, reprenant les propos d’Adama Bictogo, celui-ci aurait justifié d’une « sous-évaluation » du chantier.

« Naturellement, pour construire une université, il fallait donc faire des fondations plus solides de 2 milliards de FCFA, nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûté 15 milliards FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a donc pris sur nous de refaire l’étude. Dans la réalisation de l’étude, on s’est rendu compte que le projet était sous-évalué », a-t-il expliqué. Et de révéler qu’« Au mois de juin, j’ai rencontré les autorités sénégalaises, le ministre des Finances et le ministre de l’Enseignement supérieur pour leur dire que le projet est sous-évalué et qu’il nous est difficile de continuer la construction de l’université qui initialement était prévue pour 128.000 m2 et on se retrouve à construire 250.000m2, soit une augmentation de 50% de surface à construire », a justifié Adama BICTOGO.

Adam’s Regis SOUAGA

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