COVID-19

La Côte d’Ivoire prête à produire 30 millions de Chloroquine-Azithromycine par mois en Côte d’Ivoire 

Mis à jour le 28 mars 2020
Publié le 28/03/2020 à 7:21 , , , , , ,

La guerre contre le Covid19 est déclarée. Et le duo Chloroquine-Azithromycine semble être la panacée contre cette pandémie. Philippe Pango, Directeur général de VITIB SA se dit prêt à produire une quantité journalière d’un  million de ce produit afin de sauver des vies en Côte d’Ivoire et pour la sous-région ouest-africaine. 

Philippe Pango, Directeur général de VITIB SA annonçait en 2015 qu’il voulait faire de sa structure, bâtie sur 30 hectares, le premier hub pharmaceutique de la sous-région. Ce qui permettrait à la Côte d’Ivoire qui ne produit que 10% de ses besoins en médicaments et autres pays africains d’avoir à moindre coût des produits pharmaceutiques de qualité.

Avec la crise sanitaire que connaît le monde du fait du coronavirus, Philippe Pango assure que sa structure est capable de produire 1 Million de comprimés (250mg et 500mg) par jour pour l’association chloroquine-azithromycine – Paracétamol : 60 millions de comprimés de 500mg – et même des kits de test du COVID-19, et bien d’autres médicaments génériques (Ibuprofen, Ciprofloxacine). Des produits utilisés par plusieurs pays comme traitement probable du coronavirus.

Les entreprises pharmaceutiques installées sur le site de VITIB S.A sont prêtes à relever le défi.

« Les matières premières nécessaires à cette production sont présentement stockées dans leurs entrepôts, ici à Grand-Bassam, en attente de production », atteste le service de communication de VITIB SA. Philippe Pango attend juste l’accord du gouvernement ivoirien pour lancer cette production de masse, ce malgré l’introduction de la demande auprès des autorités compétentes depuis plusieurs mois.

« Depuis plusieurs mois, une demande de certification de leurs nouvelles installations a été introduite auprès des autorités. Nous sommes sont prêts à venir en appui à la lutte contre le Coronavirus et entrer en production sans délai, pour le bien-être des populations ivoiriennes, pourvu que le Gouvernement ivoirien leur délivre cette certification, à travers l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP) vers laquelle leurs regards sont désormais tournés », indique la cellule de communication de VITIB SA. Désormais les regards sont tournés vers l’AIRP.

 Arnaud HOUSSOU

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