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Jeux de la Francophonie Kinshasa 2023 : le compte à rebours lancé, 3 000 athlètes et artistes attendus

Mis à jour le 30 juin 2023
Publié le 30/06/2023 à 3:00 , , ,

Le coup d’envoi de la Francophonie dédié à la jeunesse approche ! Du 28 juillet au 6 août, Kinshasa va vibrer au rythme des talentueux artistes et sportifs venus des cinq continents pour représenter leurs pays aux IXe Jeux de la Francophonie.

Kinshasa a assuré le mercredi 28 juin 2023 que toutes les dispositions nécessaires étaient prises, notamment en matière de sécurité, pour accueillir les participants dans la capitale de la RDC. Plus de 3 000 jeunes athlètes et artistes venus d’une quarantaine de pays sont attendus pour ces Jeux qui combinent épreuves sportives et culturelles. Au programme : des rencontres, de l’émulation, des découvertes, des échanges, de la créativité, un foisonnement de talents.

 

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Le choix des disciplines sportives est en adéquation avec les pratiques de la jeunesse francophone, dans le respect de la parité hommes-­femmes. Il est fondé sur l’équité des chances, expression de l’excellence francophone. Les Jeux de la Francophonie, représentent non seulement un événement privilégié pour la détection de jeunes talents sportifs francophones, mais ils offrent également l’expérience de la compétition internationale à ces jeunes athlètes.

Pas d’athlète et artistes du Canada à Kinshasa

Pour assurer la sécurité des participants dans un pays en proie à des violences armées dans l’Est, 4 500 policiers ont été mobilisés dans la capitale congolaise. Cependant, le Québec a douché l’enthousiasme congolais en annonçant le mardi 27 juin 2023, sa non-participation. Et ce, au vu des conclusions de deux missions dépêchées sur place en janvier et mai 2023.

« Le Québec n’enverrait pas d’athlètes, ni d’artistes à Kinshasa pour des raisons de sécurité et de santé », selon le cabinet de la ministre québécoise de la Francophonie, Martine Biron.

Organisés en principe tous les quatre ans, ils auraient dû avoir lieu en 2021 mais ont été reportés deux fois, la première à cause de la pandémie de Covid-19, la 2e, en 2022, parce que les infrastructures n’étaient pas prêtes.

Tristan Sahi 

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