Côte d’Ivoire

Interpellation de Hassan Hayek, le regard d’un défenseur des droits de l’homme sur l’affaire

Mis à jour le 2 décembre 2023
Publié le 02/12/2023 à 4:30 , , ,

Interpellé puis gardé à vue par les forces de l’ordre et entendu par le procureur avant de regagner son domicile. L’influenceur Hassan Hayek fait la Une des réseaux sociaux dernièrement. La procédure qui le concerne devant les autorités judiciaires suit son cours, mais à ce stade déjà, l’affaire fait réagir au sein de la population.

 

Des interrogations et encore des interrogations. De l’affaire qu’on pourrait nommée  »Hassan Hayek », c’est la réaction du président du Mouvement des droits humains (MIDH), Bamba Drissa.

« Tout comme vous, c’est à travers les réseaux sociaux et la presse que nous avons été informés de cette situation. Selon les informations, il a été mis en garde à vue, il a été présenté au procureur, il est rentré chez lui et la procédure suit son cours », fait-il remarquer à 7info.

Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, Hassan Hayek a bénéficié d’une escorte d’un motard de la gendarmerie nationale. Ce dernier lui a frayé un chemin alors qu’il était pris dans un embouteillage. L’élément filmé s’est retrouvé entre les mains des autorités sécuritaires et cela a conduit aux déconvenues actuelles du vagabond de la charité.

Pour le président du Mouvement des droits humains (MIDH), Bamba Drissa, il urge de connaître ce qui s’est réellement passé entre Hassan Hayek et le gendarme.

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« Comment le motard est arrivé à l’escorter, que se sont-ils dit, de qui est-ce que le motard a reçu les ordres pour agir ? Ce sont là les bonnes questions qu’il faut se poser avant tout jugement », recommande Bamba Drissa.

Toutefois, le défenseur des droits de l’homme salue le respect de la procédure par la justice.

« Ici, il est bon de savoir si les droits de M Hassan Ayek sont violés. Je dis non. Il n’y a aucune violation de ses droits. Il a été mis en garde à vue, il a été présenté devant le parquet, il est rentré chez et la procédure suit son cours », fait-il remarquer à 7info, non sans signifier que dans une situation d’urgence, ce n’est pas un crime de se faire escorter pour arriver à bon port et sauver des vies par exemple.

Richard Yasseu

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