Société

Ideal Inter et l’OIM forment des jeunes migrants du Nord à l’aviculture

Mis à jour le 13 décembre 2019
Publié le 13/12/2019 à 3:49 , , , ,

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de réinsertion des jeunes migrants de retour en terre au pays, l’ONG Ideal Inter, avec l’appui financier de l’OIM, a organisé un atelier de formation au profit de 20 jeunes ex-migrants de Korhogo, du 04 au 09 décembre dernier à la Direction des Ressources animales et halieutiques de Korhogo.

 Ces 20 migrants sont porteurs de projets collectifs de fermes avicoles qu’ils souhaitent réaliser à Korhogo (Nord du pays, région du Poro).

Selon Nadège Api Yapo Kpaï, coordonnatrice du projet  au sein de l’ONG, ces sessions d’orientation sur la vie associative et la gestion des fermes avicoles, « vont permettre à ces jeunes d’être suffisamment  outillés et acquérir une connaissance en matière de réalisation de ferme, facilitant ainsi leur réinsertion socio-économique grâce à  cette activité génératrice de revenu dans la région du Poro.»

 Aussi,  Coulibaly Bessientien, Directeur Régional, a-t-il soutenu que «  le choix de mettre en place une ferme avicole est à encourager d’autant plus que ce secteur d’activité est pourvoyeur d’emploi et nourrit bien son homme. Cette initiative est donc à féliciter et à encourager. »

Une réinstallation donc réussie et subordonnée à une réinsertion économique productive durable permettra aux jeunes d’assurer le bien-être de leur famille afin qu’à l’avenir, ils ne ressentent plus la nécessité d’émigrer à nouveau au péril de leur vie.

Decoster Gaba et Lanciné Bakayoko, au nom de leurs camarades, ont salué cette formation dispensée par l’Ong Ideal Inter avec l’appui de l’OIM. Selon Decoster Gaba, « nous pensions que le bonheur se trouvait forcément derrière l’eau comme on le dit chez nous. Mais, avec ce que nous avons vécu, les conditions difficiles de voyage, de traitements inhumain subis, je ne peux encourager qui que ce soit à entreprendre ce périple dangereux. Je préfère souffrir ici dans mon pays, me battre surtout pour m’en sortir et grâce à ce projet je pense que ça va aller » a-t-il confié.

Adam’s Régis SOUAGA

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