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Front social- Théodore Gnangna, « On ne connaît ni le cursus, ni l’apport des militaires mutins »

Mis à jour le 28 novembre 2018
Publié le 27/01/2017 à 11:05

Le président de la Plateforme des syndicats de la Fonction publique s’est prononcé sur le mouvement d’humeur des soldats mutins.

Le syndicaliste a saisi l’opportunité du point-presse qui a suivi l’assemblée générale des syndicats de la Fonction publique ce vendredi 27 janvier pour s’exprimer sur la mutinerie de 8400 soldats des FACI suivie des autres forces de sécurité.
« Les militaires ont revendiqué en tirant en l’air et  ont eu gain de cause plus vite que vous, alors  que vous ça  fait des mois que vous revendiquez » interroge la journaliste de RFI. En réponse, Théodore Gnangna Zadi va laisser aller un pan de la personnalité du syndicaliste qu’il est. 
« Notre problème aujourd’hui, c’est la célérité avec laquelle le gouvernement  a réagi à la revendication des militaires dont on ne connaît pas toujours  la façon dont ils sont arrivés à l’armée. Quand on replonge dans l’histoire de la guerre en Côte d’Ivoire, les ivoiriens sont restés très révoltés de la façon dont le gouvernement  a cédé 12 millions FCFA rapidement à des gens dont on ne connaît ni le cursus, ni l’apport pour le pays donc cela a changé la donne, si cela n’était pas arrivé, les assemblées auraient été simples » dénonce le responsable syndical. « Et je l’ai dit au Premier ministre, nous avons des problèmes, parce que vous avez mal fait d’agir rapidement sur  la question sans prendre des garanties. Psychologiquement cela a eu un impact sur notre lutte. En syndicalisme, nous savons tous que quand on gagne un peu on arrête et on continue, mais la question des militaires a complètement changé la donne » a révélé Théodore Zadi Gnangna.


Adam’s Régis SOUAGA

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