Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi veut passer à l’action dans la filière caoutchouc. Il a annoncé que la Côte d’Ivoire va accélérer l’installation d’une industrie de transformation primaire et secondaire performante pour tirer toujours plus de revenus de l’Hévéa.

C’est à l’occasion du premier sommet mondial virtuel sur le caoutchouc qui s’est tenu le mardi 8 juin 2021, que Patrick Achi a fait connaître sa vision. Pour le chef du gouvernement ivoirien. Pour le chef du gouvernement, « l’hévéa est une formidable réussite ivoirienne ». Cette réussite, Patrick Achi l’attribue aux acteurs de la filière qu’il estime à 150 000 planteurs et 40 000 saigneurs. C’est grâce à ces derniers, dit-il, que la Côte d’Ivoire s’est hissée en une décennie à la première place de pays producteur d’Afrique et le 4e du Monde, avec près de 8% de la production mondiale.

« Il nous faut être fiers de notre filière, des efforts de nos paysans qui font vivre grâce à leur labeur plus de 1,2 million d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens », se réjouit-il.

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Le Premier ministre a aussi insisté sur l’importance dans l’Hévéa, comme dans le cacao ou le cajou, d’un avenir fait d’industries et d’indépendances. Patrick Achi propose un changement de statut pour la Côte d’Ivoire. « Il ne nous est en effet plus possible de rester dans ce statut d’éternel producteur « de bases », où nous prenons la plus grande part de la pénibilité et si peu de la valeur globale produite par nos richesses agricoles », a déclaré Patrick Achi.

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C’est à Abidjan, la capitale économique ivoirienne qui a abrité ce premier sommet sur le caoutchouc autour du thème « Affronter l’avenir : inclusivité, durabilité et croissance pour la nouvelle normalité ».

Cette rencontre de haut niveau, initiée par le groupe international d’étude sur le caoutchouc (IRSG), regroupe toute la chaîne de valeur mondiale du caoutchouc naturel et du caoutchouc synthétique.