Côte d’Ivoire Politique

Fête du travail, les centrales pour une croissance inclusive, Alassane Ouattara rappelle ses mesures sociales

Mis à jour le 8 juin 2018
Publié le 01/05/2018 à 6:12 , , ,

En dehors,  de la libération des prisonniers politique et de la prise en compte du genre, plusieurs points communs transparaissent dans les  revendications corporatistes et sociales des centrales syndicales à l’occasion de la fête du travail célébrée ce 1 er mai 2018 à la présidence de la république de Côte d’Ivoire.

La réintégration de travailleurs licenciés, parfois de fait de grève ou le paiement de leur dû fait est une question transversale contenue les différentes interventions. Les centrales syndicales sont également unanimes sur les coûts  loyers jugés élevés et les difficultés d’accès à l’eau potable. Elles souhaitent également un assainissement de la sécurité.

« Il urge que les fruits de la croissance parviennent à la population. (…) L’eau potable n’est plus accessible pour de nombreuses familles ivoiriennes. Nous payons pour 75% pour la facturation du vent qui sort dans les robinets et 25% pour l’eau», dépeint  Soro Mamadou de la Centrale Syndicale Humanisme.

Les licenciés de l’Anasur, le contentieux de Vigassistance sont, entre autres, les  préoccupations de la centrale.

La Centrale Dignité a encore cette année demandé « la libération des prisonniers politiques pour la cohésion sociale ». Eli Boga Dago, le secrétaire général a également insisté sur le non-respect des lois du travail. « Les travailleurs sont sans protection. La santé et la vie des travailleurs sont menacées. La santé et la sécurité au travail n’est pas respectée », constate-t-il. Il pointe du doigt la précarité des inspecteurs de travail chargés de contrôler le respect des lois du travail.

A la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d’Ivoire  (FESACI), Traoré Dohia Mamadou plaide pour la « réouverture des résidences universitaires » et « l’élaboration d’un statut particulier du trésor ».  Il est d’avis avec les responsables de centrales pour les questions liées à la vie chère et les mutations « jugées arbitraires »

Akanza Joseph, secrétaire général adjoint de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire(UGTCI) souhaite « la suppression des impôts sur les pensions de retraite à l’instar des autres pays de l’Uemoa ». La centrale se préoccupe spécialement du genre et des travailleuses cheffes de famille monoparentale. L’UGTCI planche pour un 8 mars, chômé et payé pour les femmes.

Quant à l’Union des travailleurs de Côte d’Ivoire, d’Yves K., elle se préoccupe tout comme dignité de l’enlèvement d’enfants et des enfants en conflit avec la loi.

Par ailleurs, les syndicats saluent, de manière globale, les avancées au sujet du paiement des stocks des arriérés dus au reclassement indiciaire. Le constat est aussi que les revendications sont plus sociales et moins  salariales en 2018 après l’effectivité de la bonification indiciaire.

Prenant bonne note, Alassane Ouattara affirme que la majeure partie des points sont déjà réglés. Toutefois il annonce la poursuite des efforts.

« Nous poursuivons nos actions en matière de lutte contre la pauvreté qui ont permis à 35 mille ménages en milieu rural de bénéficier du soutien monétaire de primes trimestrielles vont se poursuivre jusqu’en 2020 afin d’améliorer l’accès de cette catégorie aux services sociaux de base et surtout d’améliorer leur niveau de vie. »

Le gouvernement ivoirien, indique le Chef de l’Etat, compte mettre l’accent sur les services sociaux de base constituant un tiers du budget national.

Nesmon De Laure

Pôleafrique.info

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