Politique

Entretien / UPCI, Jean-Marc Gauze SG « si c’était à refaire, on dirait encore NON »

Mis à jour le 13 mai 2019
Publié le 29/04/2019 à 4:57 , ,

Réunie en congrès extraordinaire le 28 avril 2018 pour une adhésion ou non au RHDP parti unifié, l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) avait opté pour le NON. Décision qui lui a valu des déconvenues avec le parti au pouvoir. Un an après ce choix, Jean-Marc Gauze, le secrétaire général de l’UPCI révèle que son parti prendrait la même décision si c’était à refaire.

Le 28 avril 2018, l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI), votre parti politique rejetait l’invitation de rejoindre le RHDP parti unifié au pouvoir en Côte d’Ivoire. Un an après, quel sens revêt ce refus pour vous ?

Effectivement, nos adhérents ont rejeté le parti unifié à 95%. Un an après, nous constatons que les lignes qui étaient hermétiquement figées, ont bougé. Un an après notre refus de la Pensée unique, d’autres acteurs nous ont emboîté le pas. Mieux, les portes des geôles se sont ouvertes ici et là et notre pays assiste aujourd’hui à une reconfiguration politique nouvelle. Eh bien au départ de tout ceci, il y a eu le NON courageux de l’UPCI.

 Un an après ce NON, comment se porte votre parti ?

Après les actions de déstabilisation qu’il a essuyé, notamment avec la création d’un UPCI avatar, nous nous sommes résolument mis en ordre de bataille. Nous avons continué nos actions d’implantation et notre parti va très bien.

 Si c’était à refaire, est-ce que l’UPCI aurait la même position envers le RHDP ?

Dans les mêmes conditions nous dirions encore NON.

L’UPCI va bien vous le dites M.Jean-Marc Gauze, mais vous reconnaissez qu’une partie de cette formation est membre du RHDP. Comment vous vivez cela ?

Celui qui conduit le mouvement factice n’a jamais été militant de l’UPCI ou même sympathisant. Il est totalement inconnu des militants. On lui connaît plutôt une activité militante à Bouaflé où il a été chargé de mission d’un maire RDR. Nos militants ne sont donc pas perturbés par ce parfait inconnu. Nous poursuivons notre marche résolument.

L’UPCI, c’est aussi un procès devant la justice. Ou est-on avec cet épisode juridique?

En effet! Suite à une plainte déposée par les égarés, et devant le faux manifeste dont ils se sont prévalus, le juge sollicité s’est déclaré incompétent, déboutant ainsi ces aventuriers. L’affaire est maintenant pendante devant un autre juge qui se prononcera sur le fond. Nous sommes dans l’attente.

La réconciliation des ivoiriens est prônée par tous les partis politiques. Cependant, ces mêmes formations ont des cadres divisés entre eux. L’UPCI ne fait pas exception. Comment peut-on croire en une réconciliation nationale, si les acteurs politiques ne donnent pas eux-mêmes l’exemple dans leurs propres maison ?

La division dans le cas spécifique de l’UPCI est une division factice orchestrée par des négateurs de la démocratie. Lesquels négateurs agissent au travers des militants de leur parti encagoulés UPCI pour les besoins de la cause. Aujourd’hui plus que jamais les partis de l’opposition doivent unir leurs forces, taire leurs divisions et mettre en avant l’intérêt du peuple. Nous appelons donc à l’union sacrée de tous les partis d’opposition.

Monsieur le secrétaire général, vous parlez de militants encagoulés UPCI. L’honorable Belmonde est militante de l’UPCI. Quels sont vos rapports avec elle ainsi que tous les autres militants de ce parti qui ont rejoint le RHDP ?   

L’honorable Belmonde ne prévaut aujourd’hui que de sa qualité de membre du RHDP. Elle a fait un choix en faveur du RHDP et elle l’assume. Nos rapports sont bons et chacun de nous se bat pour sa formation politique. Elle pour le RHDP et nous pour l’UPCI.

Réalisé par Richard Yasseu

Source : rédaction Poleafrique.info

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