Société

Élevage, les professionnels du lapin du Grand Abidjan créent une faitière

Mis à jour le 8 avril 2021
Publié le 09/04/2021 à 7:00 , , ,

Les cuniculteurs ou encore éleveurs de lapins du Grand Abidjan ont décidé de mutualiser leurs forces. L’objectif est de trouver des solutions  aux difficultés qu’ils rencontrent.

Problème de commercialisation, prix non homologués, manque de formation sont entre autres les difficultés auxquelles les cuniculteurs de la capitale économique ivoirienne font face. Pour solutionner le problème, les acteurs de la filière élevage de lapin ou encore cuniculteurs, ont tenu le 8 avril 2021, une assemblée générale constitutive d’une organisation dénommée L’Union des sociétés coopératives des cuniculteurs de la région d’Abidjan (USCCRA). La faitière est dirigée par Mamadou Soro. « Nous avons des difficultés de commercialisation de nos sujets. Les prix ne sont pas homologués. Nous manquons de formation en ce qui concerne le traitement médical de nos lapins », a-t-il révélé.

LIRE AUSSI: Plus de zones d’exploitations d’élevage dans les périmètres urbains

Le premier responsable de l’USCCRA compte sur la solidarité des membres de sa structure pour trouver des solutions à leurs problèmes. « Lorsqu’on est organisé, on peut trouver des solutions à nos problèmes. L’union fait la force et ensemble nous allons développer notre filière », a déclaré Mamadou Soro, président de l’USCCRA.

La mutualisation des efforts est saluée par les acteurs de ce milieu. Selon Kanté Sidonie, cunicultrice à Port-Bouët, l’élevage de lapins domestiques est un secteur très rentable. Elle affirme que c’est grâce à cette activité, qu’elle arrive à subvenir aux besoins de sa famille. « Grâce à l’élevage de lapins, j’arrive à scolariser mes enfants. C’est un secteur très rentable. J’ai pu obtenir certains biens en élevant des lapins. Je ne regrette pas de m’être engagée dans la cuniculture », a-t-elle soutenu.

Et d’inviter les personnes en quête d’emploi à opter pour l’élevage de lapins : « À tous ceux qui cherchent du travail et qui n’en trouvent pas. Surtout aux jeunes diplômés, je vous exhorte à vous investir dans la cuniculture. On peut commencer avec moins de 10 têtes et s’en sortir. Il suffit d’y mettre du sérieux ».

Le lancement des activités de cette organisation est annoncé pour bientôt.

7info.ci_logo

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter 7info

L’INFO, VU DE CÔTE D’IVOIRE