Présidentielle 2020

Élection 2020, la délégation CEDEAO aux forces de l’ordre  » les autorités sont suffisamment sécurisées, il faut mettre l’accent sur la population »

Mis à jour le 29 octobre 2020
Publié le 29/10/2020 à 12:49 , ,

« Les autorités sont suffisamment sécurisées, mais la population n’est pas toujours  bien sécurisée. Il faut mettre l’accent sur la population » a exhorté en substance ce jeudi 29 octobre Le Général Francis Awagbè Béhanzin chef de la délégation de la mission d’observation de la CEDEAO en Côte d’Ivoire.

Présente en terre ivoirienne dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre,  cette délégation sous-régionale a tenu à s’entretenir avec les forces de défense et de sécurité du pays. L’objectif étant de voir comment la Côte d’Ivoire prépare le scrutin présidentiel et comment se prennent les autorités pour protéger les institutions et la population.

Avec la direction générale la police nationale où elle a commencé sa tournée, les émissaires de la CEDEAO ont été instruits sur les dispositions mises en place pour le scrutin. Une présentation résumée des opérations de sécurisation des élections a été faite par la police. S’inscrivant dans le cadre de l’opération « Barrissement de l’éléphant », les actions sont conçues en prenant en compte les crises sanitaires et politiques du moment à savoir le Covid-19, le boycott de l’opposition et des attaques terroristes éventuelles. « 

Le Directeur général de la police nationale, l’Inspecteur général de police Youssouf Kouyaté a rassuré la délégation sur les dispositions prises pour le scrutin. Dispositions qui dit-il, tiennent compte des dysfonctionnements et difficultés rencontrés par le passé.

Le Général Francis Awagbè Béhanzin chef de la délégation de la CEDEAO, s’est réjoui de la matrice d’actions qui leur a été présentée. Il a en outre exhorté les forces de sécurité à plus de vigilance. « Les gens profitent de la situation pour créer le désordre. Il faut savoir distinguer la bonne graine de l’ivraie », invite-t-il.

Et d’ajouter que les enfants en conflit avec la loi plus connus en Côte d’Ivoire sous l’appellation « microbes peuvent être utilisés par tout le monde« . « Pas d’utilisation d’armes de guerre par rapport aux manifestants« , a-t-il en outre invité.

Richard Yasseu
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