Politique

« Dictateur », « Crimes économiques »… les graves accusations de Bamba Moriféré contre Alassane Ouattara

Mis à jour le 1 octobre 2020
Publié le 01/10/2020 à 4:55 , ,

Invité par le confrère panafricain Afrique Media à se prononcer sur le processus électoral en cours en Côte d’Ivoire, le Professeur Bamba Moriféré, président du Rassemblement du Peuple de Côte d’Ivoire (RPCI), n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les « dérives » du régime d’Alassane Ouattara.

Figure de proue de la lutte pour le retour au multipartisme dans les années 1990, le président du RPCI favorable au report du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 a annoncé sur les antennes d’Afrique Media qu’il organiserait la désobéissance civile pour une transition en Côte d’Ivoire.

« Nous allons organiser la désobéissance civile qui va aboutir à une transition« , a-t-il averti avant de justifier que « Alassane Ouattara a montré son incapacité » à organiser des élections transparentes et inclusives.

Pour le premier responsable du RPCI, il n’est pas question d’aller aux élections tant que la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil constitutionnel, l’audit de la liste électorale, le retrait d’Alassane Ouattara de la liste des candidats, ne sont pas effectifs. D’après le vieil opposant, le président sortant, Alassane Ouattara veut s’accrocher au pouvoir pour éviter de rendre compte de sa « mauvaise » gestion durant les 9 années passées à la tête de la Côte d’Ivoire.

« Alassane Ouattara a mis l’économie ivoirienne en coupe réglée. C’est pour cela il ne veut pas partir. Alassane Ouattara a montré sa figure de dictateur », a-t-il soutenu. Et de marteler : « Nous ferons l’état des lieux de ses crimes économiques ».

Selon le progressiste, les soutiens du chef de l’État « s’effilochent« , ce qui fait de lui un homme vulnérable face à une opposition unie. « Il est tout seul, il faut qu’il recule », fait-il savoir.

L’opposition continue de donner de la voix pour dénoncer et ne veut pas lâcher du lest. Des marches et des meetings sont prévus pour amener l’ex-directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI) à renoncer sa participation à la joute électorale du 31 octobre.

Arnaud Houssou
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