Politique

Désobéissance civile: après les violences,  la justice aux trousses des casseurs

Mis à jour le 11 décembre 2020
Publié le 11/12/2020 à 1:14 , , , ,

Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a engagé des poursuites judiciaires contre les actes de violence commis avant, pendant et après les élections présidentielles du 31 octobre 2020.

Pas d’impunité pour les auteurs des actes de vandalisme et de meurtres commis pendant la période électorale. Le ministère ivoirien de la Justice est à leurs trousses. Et déjà, de nombreuses procédures sont engagées contre plus d’une centaine de personnes.

« (…) à ce jour, 197 personnes sont concernées par ces procédures. Parmi ces personnes 177 sont détenues, 17 sont sous contrôle judiciaire, une est en liberté provisoire et 2 sont inculpées et non-détenues”, indique le communiqué du Conseil national de sécurité dont 7info.ci s’est procuré copie.

En plus de condamner les actes de violence commis, les autorités ivoiriennes ont approuvé la mise en place d’une Unité Spéciale d’Enquête, pour un traitement accéléré des procédures.

Le mot d’ordre désobéissance civile a été lancé courant septembre 2020 par l’opposition politique pour protester contre  la candidature à un nouveau mandat du président Alassane Ouattara. Plusieurs villes du pays en ont été secouées. Certaines localités ont même vu les manifestations se transformer en affrontements communautaires avec parfois des pertes en vie humaine.

Les violences se sont prolongées après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, avec l’arrestation de certains membres de l’opposition. Le calme est revenu après le 11 novembre, à l’issue de la rencontre entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.

Sandra Kohet

7info.ci

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