Société

Dégradation de l’axe Toumodi-Oumé, Amédé Kouakou présente la technique utilisée pour traiter le tronçon

Mis à jour le 4 novembre 2022
Publié le 04/11/2022 à 3:25

Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent l’état de dégradation avancé de la route Toumodi-Oumé, devenu impraticable. Pourtant, quelques mois plus tôt, le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier avait effectué une visite sur le tronçon.

 

Il s’agissait de faire l’état des lieux et d’apporter des précisions sur les travaux effectués sur la voie. Face aux dégradations observées sur les routes bitumées, deux grands types de traitement sont usuellement employés, à savoir : la fermeture des trous (PAT) et le renforcement (reprise de la route en totalité).

Cependant, ces méthodes sont tributaires des budgets disponibles. Les travaux de fermeture des trous nécessitent peu de moyens, mais leur durée de vie est comprise entre 3 et 6 mois.

Les travaux de renforcement des routes bitumées nécessitent d’importants moyens et permettent de prolonger la durée de vie de la chaussée de 15 ans comme sur les axes Yamoussoukro – Daloa, Dimbokro – Bocanda, Bouaké – Ferké par exemple.

Ainsi a-t-il été envisagé une solution intermédiaire, dont le coût représente le tiers des travaux de renforcement et ayant pour avantage de prolonger de 5 ans la durée de vie de nos routes bitumées.

Cette méthode, si elle est concluante, pourra être vulgarisée sur le réseau de route bitumée afin d’améliorer les conditions de circulation des usagers en attendant les travaux de renforcement.

La solution consiste en la fermeture des trous et en la mise en œuvre au-dessus de 5 cm de Béton bitumineux (communément appelée goudron) sur tout le linéaire, a été expérimentée sur l’axe Toumodi – Oumé et en des sections de l’axe Toumodi – Dimbokro.

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Le suivi de l’évolution du comportement de ces routes expérimentales montre que les dégradations enregistrées font moins de 1% du linéaire près de deux ans après la mise sous circulation de certaines sections.

Les équipes resteront mobilisées pour le suivi de l’évolution de ces routes et les dispositions sont prises pendant cette phase expérimentale pour garantir les meilleures conditions de circulation aux usagers.

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