Culture

Daphné crâne rasé, mais qu’est-il arrivé à l’artiste camerounaise?

Mis à jour le 2 octobre 2020
Publié le 02/10/2020 à 10:47 , ,

Une photo de Daphné avec la tête rasée est publiée sur les réseaux sociaux par des internautes accompagnée de mots de compassion. L’auteure du titre à succès « jusqu’à la gare » Daphné a  fait des révélations sur sa vie.

Daphné Njie Efundem, de son vrai nom, a brisé le silence le mardi 29 septembre 2020 en évoquant sur ses médias sociaux un souvenir douloureux marqué par un traumatisme.

« J’ai  été violée quand j’étais enfant par quelqu’un dont je ne me souviens pas. J’ai vécu une série de dépressions, d’anxiété et de crises de panique et une détérioration de ma santé due au traumatisme que j’ai subi. Je souffre de crise de panique et je vomis à chaque fois que j’essaie d’être dans l’intimité parce que je sens encore l’odeur forte de la sueur et des flashbacks (…) », raconte la chanteuse de 31 ans.

« En 2013, j’ai été diagnostiquée, par peur j’ai refusé tout traitement. Dans mes anciennes relations, certains me soupçonnaient d’être lesbienne et d’autres pensaient que j’étais liée par des conditions sataniques étant donné que je ne faisais pas l’amour. D’ailleurs, cela fait exactement 10 ans que je n’ai pas fait l’amour », a-t-elle écrit en réponse aux questions des internautes sur les raisons pour lesquelles elle a coupé ses cheveux.

 « Après une crise en 2018 suite aux douleurs vaginales, les médecins m’ont recommandé à des psychologues, notamment le Dr Eyoum, où j’ai directement commencé la thérapie. Grâce à leur prise en charge, j’ai pu surmonter mes dépressions, je suis de plus en plus moins anxieuse et plus confiante. En coupant mes cheveux, j’ai jeté tout ce qui m’entravait. Je peux dire que je suis née de nouveau, prête à redevenir une femme, assertive, intrépide, pleinement autonome », a-t-elle ajouté appelant à la lutte contre les violences sexuelles.

Josey, une artiste ivoirienne a tenu à lui apporter son soutien à travers une publication sur son compte Facebook. « Une chose est de le subir et une chose est de le dénoncer. Mais le plus extraordinaire de tout ça est cette force que tu as, de tourner cette page sombre de ta vie. Les agressions sexuelles féminines sont à dénoncer, car elles affectent la société en général », a-t-elle dit.

Sandra Kohet
7info.ci

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