Culture

Crise de la presse, les propositions de l’UNJCI pour soutenir les éditeurs de journaux

Mis à jour le 4 mai 2022
Publié le 04/05/2022 à 4:25 , , ,

Face à la crise qui secoue le milieu, le président de l’UNJCI propose une réforme économique et fonctionnelle des entreprises de presse imprimée.

 

Repenser le modèle économique et le mode de fonctionnement des entreprises de presse. C’est le remède que propose le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), dans un contexte impacté par la crise sanitaire à COVID-19 et la cherté de la vie. Des propositions formulées à l’occasion de la célébration de la 29e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le mardi 3 mai 2022.

Les revers de la crise sanitaire liée à la COVID-19, l’augmentation du coût de l’impression des journaux, la mévente des journaux, la baisse des chiffres de ventes et la cherté de la vie, sont autant de difficultés auxquelles les entreprises de presse sont confrontées. Résultat sur le terrain, ‘’sur une vingtaine de quotidiens en Côte d’Ivoire, seuls cinq vendent plus de 1.000 journaux par jour ‘’ selon les chiffres de l’Autorité nationale de la presse (ANP).

‘’Le journalisme sous l’emprise du numérique’’, c’est le thème retenu pour la célébration de la 29e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Un thème qui amène à la réflexion sur l’état des lieux dans ce secteur d’activités. Le journalisme classique peut-il résister aux nouveaux médias ? Comment s’adapter à l’ère du numérique et en faire un atout pour éviter à la presse traditionnelle de disparaître ? Comment aider les patrons de presse à ne pas être contraints de mettre la clé sous le paillasson ?

À ces interrogations, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI propose une réforme économique et fonctionnelle des entreprises de presse. « La crise sanitaire du Covid-19 a vulgarisé le télétravail. À l’ère du numérique triomphant, faudrait-il peut-être revoir le fonctionnement de nos rédactions en réduisant au maximum le travail en présentiel. En réduisant les charges locatives de bureaux qui grèvent l’équilibre budgétaire de nos entreprises de presse », propose le président de l’UNJCI.

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En dépit des difficultés que rencontrent les acteurs du secteur de la presse, la quête pour la liberté de la presse en Côte d’Ivoire quant à elle, est sur la bonne voie. Selon le rapport de la 20e édition du classement mondial de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières, la Côte d’Ivoire est classée 37e sur 180 pays. Un bond de 29 places pour le pays qui en 2021 était logé en 66e position.

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