Politique

CPI, Un pro-Gbagbo accuse Me Altit de prolonger la souffrance de l’ex-président ivoirien  

Mis à jour le 2 décembre 2019
Publié le 02/12/2019 à 1:39 , , , ,

Selon la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie politique (FIDHOP) du Dr Boga Sako, le prolongement de l’assignation en résidence surveillée de Laurent Gbagbo, l’ex-dirigeant ivoirien, est du fait de ses avocats.

Par communiqué rendu public et daté du 26 Novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) annonce un report de la reprise des débats de fond concernant la libération totale et l’appel sur l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à juillet 2020. Pour Dr Boga Sako, c’est la dernière requête de Me Emmanuel Altit, l’avocat principal de Laurent Gbagbo qui est à l’origine de cet ajournement.

« (…) ce dernier Communiqué de la CPI répond principalement à une requête introduite par le Conseil du Président Gbagbo dirigé par Me Emmanuel Altit le 14 Octobre 2019. Et à la Cour d’appel, comme pour se dédouaner, de rappeler la requête de Me Altit, demandant la traduction préalable en français des documents versés au dossier, notamment le rapport justificatif de l’acquittement », lit-on dans un communiqué de la FIDHOP daté du 29 novembre et signé de son président Boga Sako.

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Cette ONG accuse la Défense de l’ex-dirigeant ivoirien de favoriser le prolongement de l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la CPI. Pour Boga Sako et son organisation, « Le fait que le Conseil de M. GBAGBO demande la traduction de tous les documents dans les deux langues, en français et en anglais, a servi de prétexte à la Cour d’appel pour rallonger inutilement la fin du procès », soutient-il. Et d’ajouter que : « si la volonté des Conseils d’avocats des deux personnalités est réellement de les voir libérés totalement, au plus vite, il ne leur revient pas de compliquer davantage la procédure, là où la Procureure ne demande pas plus ».

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, accusés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ont été acquittés par cette Cour internationale courant janvier. Suite à un appel du Bureau de la Procureure Fatou Bensouda, ils sont assignés en résidences surveillées dans l’attente d’un examen du dossier par la Chambre d’appel.

Richard Yasseu

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